Lucie Castets se dévoile… pour repartir ?
Elle aurait dû se promener ces jours-ci en Toscane. Au lieu de cela, Lucie Castets a visité la semaine dernière l'usine Duralex de La Chapelle-Saint-Mesmin, près d'Orléans, une bâtisse noire et fumante qu'elle a arpentée avec Olivier Faure et Marine Tondelier en chaussures de sécurité et veste bleue d'ouvrier, enfilées à la demande de leurs hôtes.
La candidate du NFP pour Matignon, désignée après deux semaines d'échanges tendus entre les leaders Insoumis, socialistes, écologistes et communistes, ne se départit pas de son sourire. Sa campagne pour être nommée Première ministre – une première dans l'histoire politique française – n'est pourtant pas pavée de roses.
Dès ses premières interviews, elle est mise en difficulté. Le 25 juillet, deux jours après avoir été désignée, Lucie Castets est interrogée par BFMTV sur les propos du député LFI Thomas Portes. L'élu, qu'elle connaît, vient de déclarer que les athlètes israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques de Paris à cause des bombardements de Tsahal à Gaza.
Un peu gênée, Lucie Castets répond par la nécessité de tout faire pour arrêter « les massacres en cours à Gaza ». Mais jamais elle ne condamne les propos de Thomas Portes.
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