Longoria, la fin de l'état de grâce ?

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Depuis son arrivée à l'été 2020, Pablo Longoria a reconstruit l'OM avec presque rien. En trois ans, l'effectif phocéen a indéniablement changé de dimension, mais le changement perpétuel commence à user.

À Marseille, s’attaquer à Pablo Longoria est sans doute plus risqué aujourd’hui que de déambuler sur le Vieux-Port avec un maillot du PSG, ou de se pointer dans les virages du Vélodrome pour chanter à la gloire de Toulon, Nice ou Lyon. Arrivé au club en 2020 en tant que directeur sportif avant d’enfiler le costume de président en février 2021, l’Espagnol traîne un bilan plus que positif derrière lui : deux qualifications en Ligue des champions, deux podiums en trois ans, des entraîneurs sexy et une hausse générale du niveau de l’effectif. Sous sa direction, l’OM a retrouvé de l’ambition, et l’élan populaire autour du club s’est offert un second souffle, avec un nombre record de matchs à guichets fermés à la suite (série en cours). Pourtant, en ce mois d’août 2023, les méthodes du boss marseillais commencent à interroger.

Du court-termisme qui coûte cher

Évidemment, il est impossible de remettre en cause le bilan de Pablo Longoria. L’abattage accompli pour remettre le navire OM à flot depuis trois ans est titanesque, et ce serait de la folie de blâmer le président phocéen, architecte de ce renouveau. Mais l’admiration béate dont il jouit à Marseille (sans doute aussi nourrie par la haine et le mépris envers son prédécesseur) s’effrite tout doucement, et sa politique court-termiste commence à fatiguer. En trois ans, trois entraîneurs se sont succédé sur le banc phocéen. D’autant qu’avec Igor Tudor, Longoria a prouvé que l’OM pouvait aussi attirer des techniciens en pleine ascension, plutôt que de vielles gloires en quête de rebond. Il n’empêche que cette instabilité chronique sur le banc freine la progression des Marseillais depuis trois ans, même si Longoria n’est pour rien dans les départs de Sampaoli et Tudor. Toujours est-il que, chaque été, la direction est obligée de changer de cap pour adapter l’effectif aux principes du néo-technicien, ce qui secoue toujours le vestiaire et anime le mercato. Lorsque le jeu moderne de Tudor est érigé en ligne de conduite pour l’avenir à l’été 2022, rompant avec celui de Sampaoli, on efface de nouveau tout en 2023 pour installer Marcelino dans des chaussons.…

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