Location Airbnb : ce que va changer la nouvelle règlementation
Il sera de plus en plus difficile de mettre un bien en location touristique de courte durée. Les députés et les sénateurs se sont entendus pour adopter en commission mixte paritaire une proposition de loi qui durcit les conditions de ce type de location et réduit les avantages fiscaux qui y sont liés.
L'objectif des deux auteurs, Annaïg Le Meur, députée Renaissance du Finistère, et Iñaki Echaniz, député PS des Pyrénées-Atlantiques, est de remettre des biens sur le marché de la location longue durée, meublée ou nue, afin de ne pas laisser se creuser un déficit de logements déjà colossal. Le nombre de meublés de tourisme s'est en effet envolé à 1,2 million de biens, contre 80 000 en 2014, générant un chiffre d'affaires de près de 9 milliards d'euros.
Exigences énergétiques pour les propriétaires
Si le texte est voté tel quel, les propriétaires qui pratiquent la location meublée de courte durée devront à l'avenir :
– s'enregistrer, que la location soit leur résidence principale ou secondaire, et fournir des justificatifs de propriété ;
– se conformer aux nouvelles exigences énergétiques. Les logements classés G seront interdits à la location à compter du 1 er janvier 2025, ceux classés F en 2028 et ceux classés E en 2034. Les propriétaires ayant actuellement des biens classés F ou G en location sur des plateformes touristiques disposent toutefois d'un délai de dix ans pour se mettre en conformité, en portant leur DPE à une note minimale de D.
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