Ligue 2: Les incidents peuvent-ils inciter beIN Sports à résilier son contrat de diffusion?
C'est une petite musique qui commence à se faire entendre dans les couloirs de beIN Sports. La rencontre du jour entre Lorient et Grenoble a été marquée par l'arrêt du match suite à des jets de balles de tennis mais aussi de fumigènes sur le terrain. Après plusieurs manifestations pacifiques le week-end dernier lors de la première journée de Ligue 2, la contestation s'intensifie chez les supporters. Pour eux, leur championnat doit se disputer le week-end et non le vendredi soir.
Ce samedi après-midi en Bretagne des supporters ont décidé de lancer de la peinture et de voler du matériel dans deux cars régies de la société AMP Visual TV, prestataire de BeIN Sports. Des incidents qui passent mal chez le diffuseur qatari en attendant la réunion programmée mercredi avec l'ANS et LFP.
"Tout ce que beIN Sports obtient en retour, ce sont des abus violents"
Au point d'inciter le média à rompre son contrat avec la Ligue 2? La question se pose. "Nous payons 200 millions d'euros alors que personne d'autre ne paie un euro. Les clubs et la Ligue sont tous d'accord pour le multiplex du vendredi. Pendant la grande majorité des 27 dernières années, le multiplex a eu lieu le vendredi et aucun problème. Et tout ce que beIN Sports obtient en retour, ce sont des abus violents", commente une source proche du dossier.
Face à la programmation, tous les groupes de supporters de Ligue 2 s'étaient unis le 11 août dernier afin d’écrire un communiqué manifestant leur mécontentement et intitulé "Le foot, c’est le week-end." Un communiqué historique puisque c'était la première fois en France que l’ensemble des groupes de supporters d’une même division s’unissaient autour d’une vision commune.