Ligue 2: après un Lorient-Grenoble perturbé par les protestations, Tanchot invite tout le monde "à s'écouter"
"Tout le monde a le droit de ne pas être d'accord, de transmettre des messages." C'est par ces mots que l'entraîneur de Grenoble, Oswald Tanchot, a débuté sa longue réponse sur la perturbation de la rencontre de Ligue 2 entre Lorient et Grenoble ce samedi. Le coach estime que si les supporters sont dans leur droit de protester contre la programmation du multiplex le vendredi, il faut qu'un accord soit trouvé et que les parties "s'écoutent et s'entendent".
"Tout le monde a le droit de ne pas être d'accord, de transmettre des messages. Nous ça perturbe notre métier et ça devient plus embêtant, parce qu'on arrête le match... Je n'ai pas échangé avec les supporters, mais ils ont décidé d'arrêter de perturber la rencontre, ils ont passé le message et ils ont estimé qu'ils avaient été entendus", assure-t-il en conférence de presse d'avant-match.
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"Il n'y avait pas de quoi arrêter le match aussi longtemps"
"C'était leur choix sur ce match-là de le faire. Ce n'est pas la même vision que nous joueurs ou coach qui avons envie de voir un match dans sa continuité. Ce n'était pas forcément bien pour nous les deux équipes, et je me mets du coté de Lorient aussi où ils sont à domicile, ils essaient d'emballer le match, et y a des pauses."
"Il n'y avait pas de quoi arrêter le match aussi longtemps, ce n'était que des balles de tennis, il n'y avait aucune volonté de faire du mal à qui que ce soit, c'était pacifique, estime tout de même Oswald Tanchot, alors que la rencontre a été interrompue pendant 25 minutes. Il ne faut pas en faire tout un plat."
"Il y a deux mondes qui s'opposent"
"Dans l'intérêt de tous il faut que ça se règle, les premiers frustrés se sont les supporters qui ont envie d'animer leur stade, leurs tribunes, de faire du bruit... Leur passion n'est pas vécue totalement parce qu'ils essaient de transmettre des messages. Ils estiment être les garants d'une forme de football populaire et de football le week-end. Il y a deux monde qui s'opposent. Il y a des choses à faire pour qu'ils s'entendent et qu'ils s'écoutent."
"Il ne faut pas non plus oublier que les droits TV ça fait vivre le football et l'écosystème et que beIN a le mérite d'être là, présents. On ne peut pas non plus donner raison aux supporters. Je pense qu'on peut les entendre et dire qu'ils ont été entendus, ça serait bien qu'on passe à autre chose et que la saison démarre. Il faut surtout essayer de s'écouter."