Ligue 1: la première journée ne sera pas visible dans plusieurs pays dont l'Angleterre, l'Italie ou l'Espagne
Ce vendredi soir (20h45), la saison 2024-2025 de Ligue 1 démarre avec le déplacement du PSG au Havre. En parallèle, le dossier des droits télévisés n'est lui pas totalement refermé puisque la LFP négocie encore pour les droits internationaux. Jeudi, un accord a notamment été trouvé avec BeIN Sports pour la diffusion aux USA du championnat de France.
C'est aussi le cas de Canal + qui a prolongé ses droits en Afrique. Selon nos informations, la chaîne cryptée est passée par BeIN Sports pour réaliser ce "deal" et la relations des contrats comme elle n'a pas participé à l'appel d'offres initial. Mais certains pays importants n'ont pas encore de diffuseur(s).
Un enjeu financier important
Selon nos informations, la première journée de Ligue 1 ne sera pas diffusée en Italie, en Espagne ou encore en Angleterre. Lors des précédents appels d'offres, il est déjà arrivé que des territoires ne prennent par l'ouverture de la première division. Les "deals" interviennent en moyenne vers septembre. Il est même déjà arrivé, il y a trois ans, qu'en Espagne, le championnat ne soit pas intégralement diffusé pendant une bonne partie de la saison.
En Angleterre, la LFP négocie encore avec plusieurs diffuseurs. L'instance tente de trouver une fenêtre pour la retransmission d'une affiche en clair, en lien avec les communautés d'expatriés en priorité. Sur place, la Ligue 1 peine à susciter l'intérêt du consommateur anglais. C'est aussi le cas en Espagne et en Italie où les discussions se poursuivent avec des médias historiques mais aussi de nouvelles plateformes.
La partie Middle East (MENA) sera bien disponible sur BeIN Sports. L'annonce officielle devrait intervenir rapidement. Le championnat va bien être diffusé ce week-end. En Inde, le marché s'avère lui plus compliqué, avec l'arrivée des nouveaux acteurs. Un accord existe avec une nouvelle plateforme mais tout n'est pas encore réglé. Tous ces accords pourraient multiplier par deux, dans un contexte compliqué, les revenus des droits internationaux de Ligue 1.