Ligue 1: des Français contournent le géoblocage, une chaîne brésilienne suspend sa diffusion du championnat

Le feuilleton des droits TV de Ligue 1 fait des dégâts jusqu'au Brésil. Ses passionnés de foot français se retrouvent privés de Ligue 1 après que CazéTV a annoncé samedi la suspension de la diffusion des matchs. "CazéTV, détenteur des droits de diffusion de la Ligue 1, a été informée que les utilisateurs français utilisaient des méthodes pour contourner le géoblocage et regarder des émissions en France sur certaines de ses plateformes partenaires, ce qui est illégal", écrit la chaîne sur son compte X (anciennement Twitter).

En réaction aux tarifs très excessifs de DAZN, nouveau diffuseur principal de la Ligue 1, des milliers de Français regardent les matchs illégalement via des intermédiaires pirates, la plateforme Telegram ou encore des VPN. CazéTV, qui s'est adjugé les droits jusqu'en 2027, retransmet les matchs en clair sur sa chaîne Youtube. Malgré le géoblocage, il "suffit" de prendre un VPN pour accéder au streaming.

Les diffusions devraient reprendre le week-end prochain

"Le géoblocage est une technologie qui restreint l'accès au contenu en fonction de la situation géographique de l'utilisateur, à l'aide de divers outils pour déterminer d'où il accède au contenu. Dans le cas de CazéTV, qui dispose des droits de diffusion de la Ligue 1 uniquement pour le Brésil, les retransmissions ne peuvent pas être visionnées dans d'autres pays, comme la France", rappelle la chaîne.

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En conséquence, "par mesure de précaution", le média brésilien a décidé de suspendre, la diffusion de la Ligue 1 ce week-end. Et ce "jusqu'à ce que toutes les plateformes de distribution garantissent que le contenu sera correctement bloqué pour les utilisateurs en dehors du Brésil".

La chaîne semble cependant confiante que cette condition sera remplie très rapidement puisqu'elle indique ensuite que "les diffusions reprendront au prochain tour". Les fans brésiliens ne devraient donc pas être pénalisés trop longtemps, contrairement aux supporters français qui n'ont plus qu'à trouver un autre moyen illicite.

Article original publié sur RMC Sport