La mort de Hassan Nasrallah fait réagir la communauté internationale
Israël continue de pilonner la banlieue sud de Beyrouth. Le bastion du Hezbollah libanais a été visé par d'intenses bombardements samedi. Le ministère libanais de la Santé a annoncé que 33 personnes avaient été tuées et 195 blessées. Ce matin, l'armée israélienne a annoncé avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lors d'une de ses frappes. Une information par la suite confirmée par le mouvement libanais. Hassan Nasrallah, 64 ans, faisait l'objet d'un véritable culte de la personnalité au Liban, dont il était l'homme le plus puissant. Depuis des années, il vivait dans la clandestinité et apparaissait rarement en public. Le pays a décrété trois jours de deuil national après la mort d'Hassan Nasrallah.
L'armée israélienne a également affirmé avoir frappé plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban depuis la nuit de vendredi à samedi et que la « plupart » des hauts dirigeants du Hezbollah libanais avaient été « éliminés ». Un porte-parole de l'armée à des journalistes a estimé qu'Israël a « encore du chemin à faire » dans son combat contre le Hezbollah libanais, qui « possède toujours des roquettes et des missiles et a la capacité d'en tirer plusieurs simultanément », estimant encore à « des dizaines de milliers de roquettes » l'arsenal du mouvement. De nouvelles frappes visant le Hezbollah ont eu lieu dans l'est du Liban samedi matin.
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