Liban : au moins quatre hôpitaux hors service après des frappes israéliennes

Des ambulances arrivent pour évacuer les blessés après une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, lundi 23 septembre 2024.  - Credit:Bilal Hussein/AP/Sipa
Des ambulances arrivent pour évacuer les blessés après une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, lundi 23 septembre 2024. - Credit:Bilal Hussein/AP/Sipa

Au Liban, au moins quatre hôpitaux, dont l'un situé près de la banlieue sud de Beyrouth, ont suspendu leur activité en raison des frappes israéliennes sur le pays. L'hôpital privé Sainte-Thérèse, qui se trouve près de la banlieue sud, a annoncé qu'il cessait ses services en raison de bombardements à proximité, et fait état d'« immenses dégâts » dans l'établissement dirigé par des sœurs, dans un communiqué rapporté par l'Agence nationale d'information libanaise (ANI).

Deux hôpitaux publics du sud du Liban ont également annoncé qu'ils suspendaient leur activité. De même que l'hôpital Mais al-Jabal, situé près de la frontière, qui a « fermé tous ses services » en raison des frappes israéliennes et de difficultés d'approvisionnement et d'accès.

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Le directeur d'un troisième établissement, l'hôpital de Marjayoun, a raconté à l'AFP avoir été contraint d'évacuer et de fermer après une frappe israélienne visant des secouristes d'un organisme affilié au Hezbollah devant l'entrée de l'hôpital, alors qu'ils étaient en train de transporter des blessés. « Une frappe israélienne a visé des ambulances devant l'entrée principale, entraînant la panique parmi le personnel », a déclaré le docteur Mouenes Kalakesh.

« Nous n'avions plus d'anesthésiste ni de spécialistes »

Le Comité islamique de la santé, affilié au Hezbollah, a annoncé que onze de ses secouristes ont été tués vendredi dans des bombardements israéliens dans la région, dont sept [...] Lire la suite