LFP: Riolo déçu par Létang et Longoria pour leur vote en faveur de Labrune

Daniel Riolo se réjouit du retour de la Ligue 1 ce week-end avec Saint-Etienne-Lille, ce vendredi en ouverture de la 4e journée. "Je suis pressé que le championnat reprenne ", a-t-il confié dans l’After jeudi. "La semaine prochaine, on va être à fond dans la Ligue des champions. Notre passion c’est quand même le foot et ce qui se passe sur le terrain."

"Ils sont tous d’accord pour dire qu’il a mal bossé mais ils ont tous voulu continuer avec lui"

Une manière de changer de sujet après les polémiques ayant entouré la réélection de Vincent Labrune à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), Jeudi soir, l’éditorialiste de l’After a refermé provisoirement cet épisode en répétant toute son incompréhension face au plébiscite obtenu par Labrune face à son concurrent Cyril Linette pour enchaîner un deuxième mandat malgré le flot de critiques sur son bilan. Daniel Riolo regrette par exemple les votes d’Olivier Létang et Pablo Longoria, respectivement présidents de Lille et Marseille, en sa faveur.

"J’ai de très bons rapports avec Olivier Létang et Pablo Longoria et j’ai parlé de ça à maintes reprises avec eux", lance-t-il en préambule. "Oui, je les trouve décevants parce que dire, dans des conférences de presse - Létang l’a fait – que oui, les droits TV et le train de vie (de Labrune), ce n’était bien. Bref, que rien n’était bien et que malgré nous, ils lui ont quand même redonné la tête de la LFP, ça je ne le comprends pas. Ils peuvent me l’expliquer en off, en on, me le répéter autant qu’ils veulent, je ne le comprends pas. J’ai entendu l’argument ‘oui mais Rouger (le directeur général de la LFP et bras droit de Labrune) est bon’. Mais vous n’avez qu’à garder Rouger. Rouger emporte un peu l’adhésion." "Le constat fait par tout le monde est que les quatre ans n’ont pas été bons mais que maintenant, ça va changer mais on garde le même président", embraie-t-il. "Ça reste le grand mystère de cette élection au-delà des manigances, du verrouillage, du fait que la ministre (des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, NDLR) ait dû intervenir pour qu’il y ait un semblant de démocratie, que les présidents de Ligue 2 - dont mon nouvel ami Murat (président de Rodez, alu au CA) - ont bafoué la parole en allant voter à l’envers, tout ça est incompréhensible. Ils sont tous d’accord avec nous, tous les gens qui sont venus ici (dans l’After), la presse est unanime pour dire qu’il a mal bossé, que c’est un mauvais président, que rien n’a fonctionné comme prévu. La prochaine étape va être que DAZN va devoir jeter l’éponge parce que c’est écrit et ils le savent et ils s’y préparent. Et pourtant, ils ont tous voulu continuer avec lui, ça reste le plus grand mystère de ces dernières années dans le foot."

Article original publié sur RMC Sport