Lens-Brest: Les banderoles virulentes des supporters lensois adressées à Vincent Labrune
Le jeu a certes repris ses droits pour la plus grande joie des amateurs de football français, mais la colère des supporters à l’encontre de la Ligue de football professionnel ne faiblit pas pour autant. En cause, l'issue de l'épineux dossier des droits TV qui a engendré beaucoup de colère chez les supporters de tous bords.
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Conséquence de tout cela, la LFP et son président Vincent Labrune en ont encore pris pour leur grade cet après-midi au stade Bollaert, où Lens reçoit Brest ce dimanche. Plusieurs banderoles incendiaires ont été déployés en tribunes: "Négociations droits TV: votre amateurisme tue le foot français", "Le con, la burne et le truand: 3 noms pour un seul président". Rappelons que l’élection de la présidence de la LFP se tiendra le 10 septembre.
Diffuseur de la deuxième division française, BeIN Sports se retrouve aussi dans le viseur des Lensois avec un message "BeIN Sports tue la Ligue 2". La raison étant la programmation des matchs par le diffuseur qui a décidé de placer huit des neuf rencontres en semaine (sept le vendredi, et une le lundi). Une décision ayant provoqué la colère des fans de Ligue 2, à tel point que des camions régies ont été dégradés à Lorient et Grenoble.
Quand Laurent Nicollin prend la défense Vincent Labrune
Dans cette tempête qu'il essuie depuis plusieurs semaines, l’ancien président de l’Olympique de Marseille peut encore compter sur quelques soutiens. Lors d’un entretien avec Le Parisien, le patron de Montpellier Laurent Nicollin a farouchement défendu Vincent Labrune, rappelant les bienfaits de son action à la tête de la LFP: "Bien sûr, il a fait des erreurs, bien sûr, tout n’est pas rose, je ne suis pas béat sur tout ce qu’il dit et fait. Mais heureusement qu’il avait été élu président il y a trois-quatre ans plutôt que d’autres personnes, et j’espère qu’il sera réélu face à d’autres personnes moins compétentes."
Au cours d’une autre entrevue avec l’Equipe, Laurent Nicollin s’est livrée à une comparaison assez osée pour justifier le prix de l’abonnement à DAZN jugé trop cher par de nombreux supporters: "J’aimerais dire aux gens d’arrêter le DAZN bashing (...) 30 euros, c’est le prix d’un resto un vendredi soir. Donc cela fait un vendredi dans le mois, sur quatre, où tu ne vas pas au resto pour te payer ton abonnement DAZN. Tout est proportionnel". Des propos peu appréciés par les internautes sur les réseaux sociaux.