Les larmes de Victor Wembanyama, comme des promesses pour l’avenir
Les larmes de joie, jeudi, après la qualification pour la finale aux dépens de l’Allemagne ont laissé place à un immense chagrin, samedi. Victor Wembanyama n’a pas à rougir de sa prestation face aux États-Unis, à Bercy. C’était lui, à vingt ans qui a été le meilleur intérieur de la rencontre, s’amusant de Joel Embiid, montrant toute la palette de son jeu face aux « Avengers », terminant meilleur marqueur de la rencontre, avec 26 points à 11 / 19 aux tirs, dont 3 sur 8 à trois points. Bien sûr, comme les autres joueurs tricolores, il n’a rien pu faire face à l’adresse insolente de Stephen Curry, le « Baby Face Assassin », qui a « tué » les Bleus dans les dernières minutes.
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L’avenir est devant lui
Victor Wembanyama est un gagneur et les gagneurs ont la défaite en horreur. Les Bleus n’étaient pas favoris, « Wemby » n’avait pas particulièrement brillé en attaque depuis le début du tournoi olympique, mais il a regardé les yeux dans les yeux LeBron James et consorts. Il est le plus jeune joueur du cinq majeur du tournoi - aux côtés de Dennis Schröder, Stephen Curry (MVP du tournoi), LeBron James et Nikola Jokic - et aura à coeur de prendre sa revanche dans quatre ans à Los Angeles. L’arrogance des Américains appelle une réponse et ce sont les anciens - LeBron James et Stephen Curry en tête - qui ont fait le boulot à Paris quand les jeunes stars américaines n’ont guère brillé, à l’image de Jay...