"Je l’ai vu inconscient et en sang": Fabregas s’est retrouvé au commissariat en plein Mondial 2006 pour avoir renversé un cycliste
Un passage au commissariat en pleine Coupe du monde. C’est la mésaventure que Cesc Fabregas a vécu en 2006 en Allemagne. L’ancien milieu de terrain de l’équipe d’Espagne l’a raconté lors d’une interview accordée au podcast The Rest is Football. Après la large victoire contre l’Ukraine lors du premier match de poules (4-0), le sélectionneur Luis Aragones a accordé une soirée de détente à ses joueurs. Cesc Fabregas en a profité pour sortir manger avec Carles Puyol, Andrés Iniesta, Xavi et Luis Garcia. Mais la virée a été marquée par un sérieux incident.
"Nous sommes allés dans un restaurant japonais que nous aimions tous à l’époque", raconte l’actuel entraîneur de Côme, dans des propos relayés par The Sun. "Nous avons pris une grosse Range Rover pour nous emmener là-bas. Le chauffeur nous a déposés juste devant le restaurant. En descendant, je n’ai pas vraiment regardé, j’ai ouvert ma portière et il y avait un cycliste qui arrivait vite. Il a heurté la portière et il a volé. Je ne savais pas quoi faire. J’ai vu le cycliste sur le sol, inconscient et en sang. Heureusement qu’il avait un casque. Tout le monde s’inquiétait."
"Nous avons dû payer une amende"
Les secours sont rapidement arrivés sur les lieux. La police aussi. "Ils ont demandé qui avait ouvert la porte. C’était un peu stupide, j’étais jeune et pour plaisanter j’ai pointé Puyol du doigt. Il voulait me tuer", témoigne Fabregas. Les joueurs de la Roja ont alors dû se rendre au commissariat pour être entendus.
"Nous y sommes restés trois heures et nous avons dû payer une amende", se souvient l’international aux 110 sélections (5 buts). "Nous sommes rentrés à l’hôtel pour dormir, un peu inquiets. Et à 8h du matin, on a frappé à la porte. C’était Luis Aragones. J’ai paniqué. Il m’a dit: ‘Tu sais, le cycliste était ivre, ce sont des choses qui arrivent. Si je te disais ce que je fais dans mon passé, tu ne t’inquiéterais pas du tout’. Dieu merci, le cycliste s’en est sorti."