L’or lui échappe encore : battu sur la ligne, la cruelle médaille d’argent de Timothée Adolphe
Il attendait de prendre enfin sa revanche. En 2021 à Tokyo, en finale du 400 mètres, il avait été disqualifié après que lien qui le reliait à son guide a glissé. 4 ans plus tôt, à Rio en 2016, il avait mordu la ligne du couloir… Alors à Paris, il avait bien l’intention, cette fois-ci de repartir avec l’or. Timothée Adolphe, grand favori de sa catégorie T11 (pour les non-voyants) a pu compter sur la clameur folle d’un Stade de France en ébullition à la tombée de la nuit ce dimanche 1er septembre. Accompagné de son guide Jeffrey Lami, le tricolore champion du monde en 2019, d’Europe en 2021 et médaillé de bronze aux derniers mondiaux en 2023 était, sur le papier, loin devant ses adversaires du soir avec un record personnel établi à 50,3 secondes. Mais en finale, tout peut arriver. « Je pense qu’une carrière est forcément faite de hauts et de bas et le plus important est de montrer qu’on sait se relever d’un échec », a-t-il récemment expliqué à « Ouest-France ».
Lui-même ne le sait que trop bien, il suffit d’un rien pour flancher et voir ses rêves s’envoler. Alors, un brin superstitieux, le sportif de 34 ans garde toujours sur lui une pierre de protection offerte par sa mère. « Depuis que je l’aie, je me suis beaucoup moins blessé ! », confiait-il voilà quelques mois à Paris Match. Mais surtout, le « guépard blanc » comme il est surnommé, a désormais l’expérience pour ne plus refaire les mêmes erreurs.
Acclamé par la foule
Avant la course, l’important est de se mettre dans...