L’athlète Shannon Rowbury récompensée 12 ans après les Jeux de Londres

Au départ, elles étaient 13. À l’arrivée, il n’en reste que 8. Lors de la finale du 1 500 m féminin des Jeux de Londres en 2012, Shannon Rowbury avait terminé à la sixième place. Douze ans plus tard, elle est sur le point de recevoir une médaille de bronze en raison d’une série de violation de dopage sur cette course.

L’athlète russe Tatyana Tomashova, récidiviste après une suspension de deux ans à la suite des Jeux de Pékin en 2008, a été sanctionnée mardi 3 septembre par une suspension de 10 ans prononcée par un juge du tribunal arbitral du sport. Tomashova, double championne du monde, avait été contrôlée positive aux stéroïdes anabolisants lors d’une réanalyse, en 2021, d’échantillons fournis en juin et juillet 2012, peu avant les Jeux de Londres.

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De la 6e place à une médaille olympique

Les disqualifications se sont multipliées dans cette course. Les médaillées d’or et d’argent, les Turques Asli Cakir et Gamze Bulut ont été disqualifiées et bannies depuis longtemps pour dopage. Tomashova qui avait terminé quatrième, a également été disqualifiée. Bien que cinq athlètes aient initialement terminé devant Rowbury, elle est désormais sur le point de se hisser à la troisième place du classement final

« Je n’arrivais pas à faire la paix avec ça », confie Shannon Rowbury à CNN. « Je n’ai pas pleuré trop souvent, mais il y a eu quelque chose qui a vraiment touché une cord...


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