L’Argentine, battue en Colombie, crie au scandale arbitral

La colère après la fête. L’Argentine s’est inclinée en Colombie (2-1) mardi lors de la huitième journée des qualifications à la Coupe du monde 2026 dans la zone Amérique du Sud. L’Albiceleste, qui avait fêté son sacre en Copa America par une victoire contre le Chili (3-0) vendredi, s’est faut punir par le talent retrouvé de James Rodriguez, passeur décisif sur l’ouverture du score de Yerson Mosquera (25e), puis buteur sur penalty (60e). Entre temps, Nicolas Gonzalez avait égalisé (48e) d’un joli raid solitaire.

"Si vous dites un mot de trop, ils sont prêts à punir"

Et l’Argentine ne digère pas trop ce deuxième revers en huit matchs qui ne l’empêche pas de conserver sa première place du groupe. Lionel Scaloni, le sélectionneur, a déploré la décision de l’arbitre d’accorder un penalty aux Colombiens après consultation du VAR pour une faute de Nicolas Otamendi sur Daniel Munoz. Les images montrent pourtant bien le défenseur de Benfica toucher le pied d’appui du latéral de Crystal Palace.

"Quand un match est si serré, parfois il est défini par ce type d’action et c'est ce qui s'est passé", a déploré Scaloni. "Ce penalty a décidé du match. Lui et les cinq membres du VAR ont vu le penalty, les autres ne l'ont pas vu. Le football est un sport dans lequel Il faut regarder ce qu'il y a autour de soi, et ce que Munoz a fait te dit tout, il ne proteste à aucun moment. Voilà, il n’y a pas besoin de réfléchir beaucoup. C'est vrai qu'il (l’arbitre) a influencé le jeu. Au niveau psychologique, cela leur a donné un coup de pouce et ça nous a rendus nerveux."

"La première image que l'arbitre va voir ne doit pas nécessairement être celle où il semble le toucher", a-t-il ajouté. "L'arbitre doit voir l'image entière et à partir de là décider. Mais ils lui montrent à la télévision qu'apparemment il y a un contact. Ce sont des choses que je ne vais pas changer, mais je pense que c'est quelque chose à améliorer. Il semble qu’ils l’appellent et qu’il doit se rattraper."

Le technicien a, par ailleurs, estimé que Julian Alvarez aurait dû bénéficier d’un penalty en première période. "Sur l’action de Julian, il prend un énorme coup de pied", estime-t-il. "Je ne vois pas de faute de Julian, mais l'arbitre a sifflé (contre lui) et l’action s’est terminée là. Parfois c'est de notre côté et cette fois c'était de l'autre côté. Il faut garder la tête baissée, continuer à avancer car, si vous dites un mot de trop, ils sont prêts à punir, alors on en reste là."

Article original publié sur RMC Sport