L’apologie du terrorisme est bien un délit

Une pancarte du collectif Nous Vivrons, pour dénoncer la montée de l'antisémitisme en France.  - Credit:Fred Scheiber - Sipa
Une pancarte du collectif Nous Vivrons, pour dénoncer la montée de l'antisémitisme en France. - Credit:Fred Scheiber - Sipa

« Le diable se cache non dans le fait que l'homme tue, mais dans celui que les vertus indispensables au crime deviennent pour lui l'ordre du monde » Imre Kertész (Le Refus)

La CGT et la LDH, associées à un certain nombre d'intellectuels et d'universitaires, « s'alarment », dans une tribune intitulée « L'apologie de terrorisme est le bâillon de la liberté », parue sur Mediapart en mai et relancée sur change.org en août 2024, du délit d'apologie du terrorisme. Ce texte confond les accusations portées contre des militants écologistes jugés violents ou dangereux et la réponse à l'apologie du terrorisme, qu'il légitime à titre de réaction « aux crimes et aux massacres commis au Moyen-Orient ».

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L'amalgame entre des militants écologistes et des djihadistes islamistes coupables de meurtres, viols, tortures et enlèvements de citoyens pacifiques est pour le moins surprenant. Les auteurs réclament-ils la liberté de faire l'éloge du crime, dès lors que les assassins prétendent incarner un peuple opprimé ? Trouveraient-ils des circonstances atténuantes à l'homme qui a mis le feu à la synagogue de La Grande-Motte au motif qu'il s'était enveloppé dans un drapeau palestinien ? Au nom de la liberté doit-on blanchir une idéologie qui assassine ses défenseurs, de Charlie Hebdo à Samuel Paty ?

Les lois de la République ne bâillonnent que des crapules

Comme si les meurtres les plus abjects et crapuleux d [...] Lire la suite