L’ADN confirme que c’est bien Christophe Colomb qui repose à Séville
On le sait désormais, les restes de l'explorateur enterrés dans la cathédrale de Séville, en Espagne, appartiennent bel et bien à Christophe Colomb, selon The Guardian. C'est ce qu'ont confirmé des chercheurs espagnols jeudi 10 octobre, après plus de vingt ans d'investigations et d'analyses ADN portant sur Christophe Colomb (1451-1506), l'homme qui a ouvert la voie des Indes occidentales aux Européens.
« Aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies, la théorie partielle selon laquelle les restes de Séville sont ceux de Christophe Colomb a été définitivement confirmée », a déclaré José Antonio Lorente, professeur de médecine légale à l'université de Grenade et responsable de l'étude.
À LIRE AUSSI Une lettre de Christophe Colomb mise aux enchèresComme l'explique The Guardian, les nombreux déplacements posthumes de son corps ont longtemps rendu l'identification difficile. En effet, bien qu'il soit mort en 1506 dans la ville de Valladolid en Espagne, l'explorateur voulait être enterré sur l'île d'Hispaniola, aujourd'hui divisée entre Haïti et la République dominicaine. Sa dépouille y a donc été transportée en 1542, avant d'être transférée à Cuba en 1795, puis ramenée à Séville en 1898.
Le mystère de ses origines
Il est peu probable que cette découverte soit bien reçue en République dominicaine, un pays qui revendique depuis longtemps abriter les restes de l'explorateur. En effet, un mausolée lui est dédié à Saint-Domingue. Les scientifiques n'écartent pas la poss [...] Lire la suite