« L’Éternité béante » : Einstein héros d'une BD

Steve Jobs, feu le démiurge d'Apple, ne cessait de répéter qu'il échangerait volontiers toute sa technologie pour un après-midi en compagnie de Socrate. Le modèle et inspirateur d'Étienne Klein, lui, a pour nom Albert Einstein.

Le directeur de recherche au CEA et talentueux vulgarisateur scientifique a conçu un stratagème original pour rencontrer son idole, disparue en 1955 : l'inviter à partager un rêve, sous la forme d'une BD. « Einstein me manque beaucoup, et j'aimerais bien qu'il revienne pour observer comment il réagirait face à notre monde, confie Klein. C'est devenu le point de départ de cette bande dessinée, un médium que je n'avais jamais utilisé dans mon travail de vulgarisation. À tort, car j'avais négligé le pouvoir pédagogique du dessin. »

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« Nous voulions confronter Einstein à la pertinence de ses théories »

Dans ce rêve, Étienne Klein propose donc au génial Albert de s'envoler, littéralement, sur un « espace-taon », à la découverte de nos dernières avancées scientifiques comme de nos défis existentiels. Klein, en cicérone enamouré, partage ainsi avec lui un vol parabolique en avion, pour confirmer la théorie qui assurait qu'une personne tombant dans le vide ne sentirait pas son propre poids.

De la même façon, le savant avait pressenti l'existence d'ondes gravitationnelles faisant vibrer l'espace-temps sur leur passage, sans vouloir y croire totalement, tout c [...] Lire la suite