La légitime colère des parents de Medhi Narjissi, emporté par une vague à 17 ans

« Il a écouté un adulte qui a entraîné sa mort… » Trois semaines après la tragique disparition de Medhi Narjissi, 17 ans, emporté par une vague alors qu’il se baignait au cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud, ses parents ont tenu une conférence de presse, mardi 27 août. Son père, Djalil, sa mère, Valérie et sa sœur, Inès Narjissi, n’ont pas pu masquer leur émotion.

« Il était 17 h 59 quand Florian Grill [le patron de la FFR] m’a dit qu'il s’était passé un accident et que Medhi avait été emporté par une vague. Et après tout s’arrête », a assuré le père du joueur. « Tous les matins, on survit, tous les trois. C’est innommable la douleur qu’on peut avoir de perdre un enfant. Et ça n’aurait jamais dû arriver, surtout pas dans ces conditions », a poursuivi sa mère. « On ne vit pas, on survit. »

Un mélange de colère et d’incompréhension

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Djalil Narjissi, sa femme Valérie et leur fille Inès, lors de la conférence de presse du 23 août. © Thierry Breton / Panoramic / Bestimage

En tournée en Afrique du Sud avec l’équipe de France des moins de 18 ans, Medhi Narjissi était parti se baigner sur une plage du cap de Bonne Espérance, Dias Beach, avec ses camarades quand il a été emporté par des courants de retour ou « rip tide ». Rapidement, il est apparu que la baignade était interdite sur cette plage et Florian Grill a admis « que c’était une erreur d’aller à l’eau à cet endroit-là ».

« C’est une des plages les plu...


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