Judo : Clarisse Agbégnénou, une maman en bronze
Elle était venue chercher l’or. Elle avait en tête ce rêve un peu fou de devenir la première judoka française à conserver un titre olympique en individuel. Championne en titre, Clarisse Agbégnénou doit finalement se contenter du bronze. Éliminée d’un rien à quinze secondes de la fin dans une demi-finale accrochée mais que la Française dominait, la chef de file des Bleues a réussi à évacuer la déception pour apporter au judo tricolore sa sixième médaille dans ces Jeux. Le sport le plus prolifique des JO de Tokyo conserve pour l’heure son statut à Paris et reste sur une dynamique prometteuse d’au moins une médaille par jour.
Le début de la journée de Clarisse Agbégnénou donne le ton avec un premier tour très accroché contre l’Israélienne Gila Sharir, 9e mondiale et vice-championne d’Europe 2023. La Française s’en sort à l’expérience avant de monter progressivement en puissance face à la Brésilienne Ketleyn Quadros mais surtout lors de son quart de finale expédié en 34 secondes contre la Kosavare Fazliu. « C’est une fille très forte. Je m’attendais à un match accroché et long, confesse la Française. Ça montre que j’étais dans le coup. »
On se met à croire que le défi que la Française s’est lancé commence vraiment à prendre forme. Alors, quand la maman de la petite Athena, 2 ans, venue au monde un an après le titre aux JO de Tokyo, foule le tatami de l’Arena Champ-de-Mars pour se hisser en finale olympique pour la troisième fois de sa carrière (elle a également décroché ...