"Jouer à Bordeaux, ça me coûte de l’argent", Andy Carroll explique pourquoi il a accepté d'aider les Girondins en N2

Andy Carroll, la question que tout le monde se pose c’est pourquoi avoir choisi Bordeaux en N2?

Parce que c’est un beau projet… Malheureusement, le club est descendu de plusieurs divisions mais c’est un grand club et on va essayer le remettre à l’endroit où il doit être.

Rester en France était un vrai choix?

Oui, j’ai aimé ma vie en France l’année dernière et cette opportunité est arrivée. C’est un grand club avec de super fans. Les terrains d’entraînement sont exceptionnels et j’avais envie de faire partie de cette histoire. Je me suis vraiment bien adapté à la vie française à Amiens, j’ai vraiment aimé ma vie là-bas.

Vous avez commencé votre histoire bordelaise par un doublé devant plus de 10.000 supporters en 4e division, comment avez-vous vécu ça?

Franchement, ça a été fantastique, les supporters ont été merveilleux. On était menés 2-0 en première mi-temps et ils ont poussé. J’ai adoré marquer ces deux buts, particulièrement pour les fans présents. Ça a été une superbe sensation.

Comprenez-vous que les supporters et les observateurs s’étonnent de voir Andy Carroll à Bordeaux en N2?

Vous savez, j’aime juste le football et c’était une opportunité de jouer pour un grand club français. Le niveau auquel on joue importe peu en fin de compte. J’aime jouer au foot et c’est ce que je suis venu faire ici. J’espère vraiment qu’on pourra atteindre nos objectifs cette saison.

"Se battre du mieux possible pour faire remonter ce club"

Comment un joueur qui a gagné autant d’argent en Premier League accepte un défi comme les Girondins (son salaire est estimé autour de 3.500 euros par mois)?

C’est ce que je vous ai dit précédemment, c’est tout simplement parce que j’aime le foot. Pour être honnête, ça me coûte même de l’argent d’être parti jouer pour les Girondins. Mais je joue au foot et je suis simplement content de jouer au foot. Je veux faire partie de l’histoire de ce club et pour être franc ce n’est pas une question d’argent. Dans ma carrière, ça n’a jamais été une question d’argent.

Ressentez-vous à Bordeaux l’attente des supporters dans ce club qui est détruit?

C’est triste de voir un club, peu importe son identité, dans la difficulté. Plus tôt dans ma carrière, j’ai été dans un club qui a connu des problèmes financiers (Reading en 2022-2023, NDLR), on avait pris des points de pénalité. C’est regrettable mais on doit juste s’impliquer pour faire remonter le club là où il doit être. On doit se battre du mieux possible. On a une super équipe, un super manager, un super staff et j’espère qu’on va remonter dans les deux prochaines années.

Savez-vous que Bordeaux est la ville de France où il y a le plus grand nombre de pubs anglais et irlandais?

Quand je suis arrivé en ville pour la première fois, je regardais autour de moi et je voyais un pub anglais, un autre pub anglais, encore un autre… Avec des bars irlandais aussi mais je n’ai pas encore réussi à en profiter un peu.

Article original publié sur RMC Sport