JO 2024: Pauline Ferrand-Prévot et Antoine Dupont porte-drapeaux de la cérémonie de clôture

Fin du suspense. Pauline Ferrand-Prévot, médaillée d’or en VTT cross-country, et Antoine Dupont, grand artisan du sacre du rugby à 7, ont été désignés porte-drapeaux de la délégation française pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris, ce dimanche soir. L’annonce a été faite par le Comité national olympique et sportif français. Le nom de Léon Marchand, devenu à seulement 22 ans quadruple champion olympique (400m 4 nages, 200m papillon, 200m brasse et 200m 4 nages) et médaillé de bronze avec le relais 4x100m 4 nages, avait un temps été évoqué par certains médias, mais il n’a finalement pas été choisi. En 2021, à Tokyo, c’est le médaille d’or de karaté Steven Da Costa, dont la discipline a depuis disparu du programme olympique, qui avait eu cet honneur.

Une saison de rêve pour Ferrand-Prévot et Dupont

A 32 ans, Pauline Ferrand-Prévot a mis fin cet été à son incroyable malédiction sur les Jeux. Seulement 26e à Londres en 2012, elle avait abandonné quatre ans plus tard à Rio, avant de terminer 10e à Tokyo. Icône du cyclisme féminin, championne du monde à 15 reprises dans de multiples disciplines (route, cyclo-cross, gravel...) parfois en même temps, et surtout patronne du VTT cross-country où elle compte un record de cinq sacres mondiaux, la Rémoise a pris une éclatante revanche sur la colline d’Elancourt. Dans une sublime ambiance, elle a réalisé un chef d'œuvre en solitaire pour devancer l'Américaine Haley Batten et la Suédoise Jenny Rissveds de près de trois minutes. Elle compte désormais revenir au cyclisme sur route et rêve de gagner le Tour de France.

Antoine Dupont, lui, est entré un peu plus dans la légende du haut de ses 27 ans. Après le doublé Coupe d'Europe-championnat réussi avec le Stade toulousain, il a bouclé sa saison de rêve sur un titre olympique à domicile en rugby à 7. La médaille d'or décrochée avec les septistes tricolores, grâce notamment à son doublé en finale contre les invincibles Fidjiens (28-7), occupera très certainement une place de choix dans son armoire à trophées. Figure du rugby français et mondial, il avait décidé de faire l'impasse sur le dernier Tournoi des VI Nations pour travailler les spécificités du VII et donner corps à son rêve olympique. Il s'y est adapté avec une facilité déconcertante et a relevé avec brio son pari.

Article original publié sur RMC Sport