JO Paris 2024: policiers et gendarmes "vraiment à l'unisson" du public

Un gendarme tenant la main d'une petite fille pour l'aider à descendre les marches d'une station de métro, des membres de force de l'ordre remontant une rue de Montmartre au rythme des "olé" de la foule le jour de l'épreuve de cyclisme sur route... Depuis le début des Jeux olympiques, les gendarmes et les policiers jouissent d'une cote et popularité et de sympathie auprès du public et ce ne sont pas les exemples et les images circulant sur les réseaux sociaux qui manquent.

Les touristes déambulant ces jours-ci dans les rues de Paris sont nombreux à remarquer cette bonne ambiance et la disponibilité des forces de l'ordre mobilisées pour la bonne tenue de l'évenement.

"Je trouve ça fantastique", s'enthousiasme un touriste étranger au micro de BFMTV. "On se sent vraiment en sécurité et si on a la moindre question, on peut aller les voir." "Ils ne sont pas là uniquement pour garder l'ordre. Ils sont là aussi pour rendre service aux touristes, aux gens, aux spectateurs des JO", souligne une autre personne.

"Un renforcement du lien entre la police et la population"

Pour Sonia Fibleuil, porte-parole de la Police nationale, ces Jeux "participent au renforment du lien entre la police et la population" et les compliments adressés aux forces de l'ordre sont la preuve que les consignes données aux agents ont bien été reçues. "Les gens savent que nous sommes à leur disposition pour appliquer les mesures de sécurité et pour faire en sorte qu'elles se passent bien", assure-t-elle à BFMTV.

Un sentiment partagé par la colonelle Marie-Laure Pezant, porte parole de la Gendarmerie nationale et invitée sur le plateau de BFMTV ce mercredi 7 août: "On est vraiment à l'unisson avec la nation et on est heureux de participer à ce grand moment d'émotion et de fête."

Un travail restant "intense"

"Quand on a des gens qui sont souriants, qui sont heureux de participer à un événement, qui se sentent en sécurité, on a rempli notre mission et ça nous rend d'autant plus fiers et heureux", poursuit-elle.

Mais derrière "les gendarmes qui ont le sourire", il ne faut pas croire selon elle que la tâche des gendarmes est pour autant aisée.

"Le travail reste intense", rappelle-t-elle. "Il y a quand même un vrai travail constant avec une amplitude horaire qui est parfois conséquente. "

Jusqu'à la fin des Jeux olympiques. 45.000 gendarmes et policiers vont continuer à patrouiller dans les rues de la capitale et faire en sorte que Paris continue d'être une fête, au moins jusqu'au 11 août.

Article original publié sur RMC Sport