Yahoo Actualités JO 2024: la triathlète belge malade après l'épreuve dans la Seine en dit plus sur ses symptômes et son état
Elle a bien été malade, mais elle n'a pas contracté la bactérie E.Coli. Claire Michel, qui avait dû renoncer au relais mixte de triathlon - entraînant le forfait de l'équipe belge - après avoir terminé 38e de l'épreuve individuelle, a donné de ses nouvelles sur instagram et a voulu "clarifier certaines informations" qui circulaient sur son état de santé.
"Les tests sanguins ont démontré que j'avais contracté un virus, mais pas l'E.Coli. Après trois jours de vomissements et de diarrhées qui m'ont vidée, j'ai eu besoin de plus d'attentions médicales dimanche à la polyclinique du village olympique", a écrit la triathlète de 35 ans dans un post Instagram publié mardi.
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S'il était difficile d'établir un lien direct avec sa baignade dans la Seine, l'annonce de sa maladie avait ravivé les critiques concernant la qualité de l'eau. D'autant plus qu'après l'épreuve individuelle, sa compatriote Jolien Vermeylen avait déclaré avoir "senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas penser".
"J'étais surtout déçue"
Amélie Oudéa-Castera avait, quant à elle, tenu à mettre fin à la polémique. "Il y a eu des rumeurs sur cette athlète belge mais en fait elle n’a jamais été hospitalisée (...) Elle a été malade mais sans qu’un lien soit nécessairement établi avec sa baignade. Il sera important que le CNO belge puisse clarifier tout ça. D’autant que ce jour-là, la qualité de l’eau était particulière bonne (...) Il n’y a pas eu d’autres cas, les athlètes sont en bonne santé", avait fait valoir la ministre des sports sur RMC Sport.
Claire Michel, qui "va mieux" et est rentrée en Belgique mardi, a terminé son post avec une pensée pour ses coéquipières et son pays: "J'étais surtout déçue, même si l'équipe et le staff comprend notre décision de renoncer au relais mixte, et mon coeur allait à Marten, Jelle et Jolien qui ont aussi perdu une autre chance de médaille. La Belgique est un pays relativement petit, mais avec une forte tradition de relais dans pas mal de sports. Les Belgian Hammers (le nom donné à l'équipe de triathlon) avaient un projet depuis Tokyo où nous avons pris la 5e place, aussi dans des circonstances difficiles. On voulait plus que tout faire mieux pour inspirer les prochaines générations. C'est que je peux retenir de mes deux expériences à Tokyo et à Paris."
