JO 2024 (tennis): le camouflet se précise pour le clan français, avec déjà dix défaites au compteur
Après trois jours de compétition, le tennis français fait grise mine aux Jeux olympiques. Dix défaites sont déjà recensées. Un déchet énorme au point que mardi, la délégation tricolore abattra déjà ses trois dernières cartes…
Le chemin le plus court menant à ma médaille, c’était le double mixte, avec son minuscule tableau de seize équipes. Malheureusement, la paire Edouard Roger-Vasselin - Caroline Garcia a été éliminée lundi soir par les Japonais Kei Nishikori et Ena Shibahara. Après avoir recollé à une manche partout, les Tricolores ont craqué dans le stressant super tie-break (6-3, 3-6, 10-7). Le petit court 13 était pourtant plein à craquer.
"En mixte, ça se joue souvent à un point près, on avait commencé à trouver la faille. On est très déçus évidemment, soulignait Edouard Roger-Vasselin. Caroline Garcia, elle, éprouvait des regrets pour les supporters qui n’ont pu avoir accès au 13. "La configuration, avec une seule tribune latérale ne s’y prêtait pas", disait-elle. On peut effectivement s’interroger sur la pertinence de programmer le mixte Errani-Vavassori/Andreeva-Medvedev sur le court Suzanne-Lenglen et une paire locale au fond du site. "On aurait bien rempli le Lenglen", regrettait la Lyonnaise.
Encore trois cartouches
Le tournoi olympique n'est pas fini pour la numéro 1 française. Mardi, Caroline Garcia évoluera sur le 7 au côté de Diane Parry pour un deuxième tour dangereux face aux redoutables Italiennes Sara Errani et Jasmine Paolini. La Boulonnaise – balayée sur le Chatrier par Iga Swiatek - remplace Kristina Mladenovic, qui a décliné la sélection pour des raisons qui ont quelque peu estomaqué le staff.
Edouard Roger-Vasselin, lui, est convoqué à midi sur le 6 avec Gaël Monfils. Leur tâche s’annonce périlleuse face aux Allemands Kevin Krawietz et Tim Puetz, têtes de série n°2.
Ultime survivant en simple, Corentin Moutet se frottera à l’Allemand Jan Lennard Struff, 35e mondial. Les chances que les Français soient fanny mardi soir sont malheureusement élevées… Ce serait un camouflet pour la FFT qui a beaucoup investi sur cette épreuve. En effet, les athlètes dorment au CNE – comme à l’hôtel, en gros – et un chef s’occupe de leurs repas. Il parait que le buffet est appétissant mais, en ce moment, on frôle plutôt l’arrêt buffet…