JO 2024: sécurité importante, longues files d’attente… ça a donné quoi la grande première au Stade de France?

JO 2024: sécurité importante, longues files d’attente… ça a donné quoi la grande première au Stade de France?

Les nombreuses sirènes de police, qui résonnent au loin aux abords de l'autoroute A86 et de l'autoroute A1, n'auront pas réussi à couvrir l'atmosphère de fête autour du parvis du Stade de France, théâtre de l'un des premiers gros temps forts de ces JO de Paris.

Ce mercredi 24 juillet, deux jours avant la grande cérémonie d'ouverture sur la Seine, le top départ du tournoi de rugby à 7 était donné à Saint-Denis. Au-delà de l'entrée en lice de l'équipe de France d'Antoine Dupont, l'un des gros enjeux de cette première journée de compétition était l'accueil des spectateurs. Qui plus est dans un Stade de France où le souvenir du fiasco de la finale de la Ligue des champions 2022 entre le Real Madrid et Liverpool est encore dans toutes les têtes.

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Pour ce qui est de l'aspect sécuritaire, le ton est donné d'entrée. Avant même d'entrer sur le parvis, une fouille intégrale et un contrôle des sacs sont effectués par la police à quelques centaines de mètres des grilles du Stade de France. Pour tous les spectateurs, enivrés par la perspective d'assister à cet événement planétaire, la joyeuse déambulation s'arrête au niveau de l'accès aux différentes portes. Face à eux, les grilles restent fermées jusqu'à 14h20, soit 1h10 avant le coup d'envoi de la première rencontre de la journée. Une grande partie de la foule étant arrivée assez nettement en avance, le billet d’entrée préconisant une arrivée 1h30 avant le premier match, d'importantes files d'attente se forment aux abords des grilles. Encadrés par de très nombreux CRS mais aussi par des policiers à cheval, les spectateurs patientent dans le calme.

Une fois les grilles ouvertes, le grand public se soumet à une nouvelle fouille et un contrôle visuel des sacs. Pour les personnes accréditées, le dispositif est encore plus lourd et semblable à ce qui fait dans un aéroport, avec l'obligation de passer dans un portique, de déposer son sac sur un tapis roulant pour un passage au scanner... et de boire une gorgée de sa gourde pour prouver qu'elle ne contient pas de liquide dangereux.

Si les premiers arrivés ont pu pénétrer dans l’enceinte dionysienne dès 14h30, soit une heure avant le match d’ouverture entre l’Australie et les Samoa, les tribunes du Stade de France ont mis du temps à se remplir. "Quand je vois le monde qu’il reste encore dehors, je pense qu’ils auraient dû ouvrir les grilles un peu plus tôt", s’inquiète un supporter français venu de Salon-de-Provence.

Des files d'atente impressionnantes... mais rapidement évacuées

Devant les grilles, les files d’attente disparaissent aux alentours de 15h40, soit 10 minutes après le début du match Australie-Samoa. Les supporters entrant dans le stade à ce moment-là ne semblent pas particulièrement pressés. Ils confient être venus volontairement un peu plus tard pour assister au premier match de l’équipe de France, à 16h30 contre les USA. Il est important de noter qu’un seul billet permettait d’assister à 12 matchs ce mercredi. Ce qui a visiblement détendu de nombreux supporters sur l’horaire d’arrivée.

Les queues, relativement effrayantes, ont par ailleurs rapidement évacuées. Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, la durée d’attente était de 15 à 20 minutes à partir de l'ouverture des grilles. "J’ai déjà connu bien pire dans d’autres grands stades. Là, c’était plutôt facile", résume un fan des Bleus venu d’Auch.

Globalement, tous les supporters croisés aux abords du Stade de France se sont montrés très satisfaits de l’organisation, que ce soit le dispositif de sécurité mis en place, le fléchage et les différentes indications à la sortie du métro ou l’entrée dans le stade.

Quelques couacs

Quelques petits couacs ont cependant été observés à l’entrée de certaines tribunes. A certains endroits, beaucoup de gens sont allés jusqu’au stade avant de comprendre qu’il fallait revenir 400 mètres en arrière. Des supporters ont également déploré le manque d’indication pour savoir où faire la queue, ce qui a amené d’importants serpentages sur le parvis. Un manque de femmes dans les rangs des agents de sécurité dédiés aux fouilles a également été constaté sur certaines portes. Des spectatrices ont ainsi été obligées d'être redirigées et de refaire les files d'attente.

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Malgré tout, le Stade de France était plein à comme un œuf dès 15h45. De quoi offrir au monde entier une ambiance incandescente et particulièrement bruyante à chaque temps fort sur la pelouse pour ce premier temps fort des JO.

Article original publié sur RMC Sport