JO 2024: près de 100.000 messages haineux reçus par les athlètes sur les réseaux sociaux
Pour le meilleur et pour le pire. Les Jeux olympiques, aussi magiques qu'ils soient pour le lot d'émotions qu'ils offrent aux athlètes et au public du monde entier, ouvrent aussi grand la voie au cyberharcèlement. Et notamment envers les sportifs, certains étant mis en lumière comme jamais.
Les dirigeants des Jeux olympiques de Paris 2024 ont pris des mesures pour tenter d'endiguer le fléau et ont déployé l'intelligence artificielle dans leur lutte contre les trolls. Au total, plus d'un million et demi de posts sur les réseaux sociaux filtrés depuis le début de la compétition qui a commencé officiellement le 27 juillet au lendemain de la cérémonie d'ouverture.
35 langues
Parmi eux, environ 97.000 ont été jugés abusifs et sont examinés avant éventuellement d'être transmis à la police si nécessaire. Si ces messages proviennent du monde entier - ils ont été écrits dans 35 langues -, les athlètes de la délégation britannique sont particulièrement visés.
Kirsty Burrows, cadre du CIO chargée de garantir un environnement sain et sûr pour les sportifs, a elle-même été la cible d'une vague de cyberharcèlement après avoir défendu la boxeuse algérienne Imane Khelif, accusée d'être un homme ou une personne transexuelle qui ne devrait par concourrir avec les femmes. Elle a déposé plainte, tout comme Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture, et Maud Le Planec, la chorégraphe, entre autres, qui avaient été dans le viseur d'internautes mal intentionnés. Et ce ne seront certainement pas les dernières plaintes.