JO 2024: les nageurs en eau libre vont devoir "s'adapter" au débit élevé de la Seine
En raison des récentes pluies, le débit de la Seine est deux à trois fois plus élevé que la norme estivale. Même si les résultats ne sont "pas incompatibles avec la tenue des compétitions", la mairie de Paris admet une "adaptation nécessaire" pour les nageurs des épreuves en eau libre des Jeux olympiques 2024.
"(Le débit) est toujours élevé, compte tenu notamment des pluies qu'il y a eu en Haute-Marne", mais il "va continuer à descendre dans les prochains jours", a anticipé Pierre Rabadan, adjoint aux Jeux olympiques et à la Seine de la municipalité parisienne.
Mercredi matin, le débit du fleuve est passé sous la barre des 350 m3/seconde. "Il sera bon pour le déroulé optimal de la cérémonie. En tout cas, il ne sera pas gênant pour le défilé des bateaux" ni "pour le spectacle", a affirmé l'élu du 14e arrondissement.
Presque 100% de bons résultats pour les normes sanitaires
Après la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, la Seine sera le théâtre des épreuves de triathlon (30 et 31 juillet, 5 août) et de natation marathon (8 et 9 août). Malgré des résultats de la qualité de l'eau en progrès depuis fin juin, le suspense demeure sur la bonne tenue de ces compétitions, qui dépend du niveau de pollution bactériologique du fleuve juste avant l'épreuve.
Entre le 10 et le 16 juillet, les analyses de la qualité de l'eau de la Seine au niveau du site olympique, le pont Alexandre-III, étaient dans les normes sanitaires six jours sur sept, selon les résultats publiés le 19 juillet par la mairie et la préfecture de région.
Depuis, "les résultats de la qualité de l'eau continuent d'être bons et à être en-dessous des seuils pour autoriser la baignade", a indiqué M. Rabadan, selon qui les organisateurs sont "confiants sur la bonne tenue des épreuves".