JO 2024: un mois après son flop, la b-girl australienne Raygun devient numéro 1 mondiale
Un mois après sa performance singulière à l'épreuve de breaking aux Jeux olympiques 2024, qui lui a valu une vague de "haine assez dévastatrice", Raygun s'offre une petite revanche. L'Australienne Rachael Gunn est désormais numéro 1 mondiale au classement féminin de la discipline, établi par la Fédération mondiale de danse sportive (WDSF).
Comme le rapporte le média australien News, la b-girl de 36 ans bénéficie notamment de sa victoire aux championnats océaniens WDSF. C'est cette victoire qui lui avait permis d'obtenir sa qualification pour les Jeux olympiques, où elle a finalement terminé avant-dernière avec sa prestation moquée par beaucoup.
Les médaillées olympiques absentes
La pertinence du classement interroge, car il ne fait pas apparaître la championne olympique japonaise Ami "Ami" Yuasa. Idem pour la Lituanienne Dominika "Nicka" Banevic et la Chinoise Liu "671" Qingyi, qui sont montées sur le podium de Paris 2024. Il semblerait que la compétition aux JO n'ait pas permis d'enregistrer le moindre point.
Rachael Gunn, par ailleurs chargée de cours à l'université de Sydney, s'est distinguée à Paris avec notamment son imitation d'un kangourou. Ses mouvements ont été parodiés dans le monde entier, mais ont aussi déclenché des critiques remettant en cause le processus de sélection. "J'ai travaillé d'arrache-pied pour me préparer aux Jeux olympiques et j'ai donné tout ce que j'avais, vraiment", s'était-elle défendue quelques jours après son passage sur la place de la Concorde.
"Je suis vraiment désolé pour ces réactions négatives que la communauté a du subir aussi... mais je ne peux pas contrôler la façon dont les gens réagissent", a-t-elle ensuite commenté début septembre. Une déclaration qui répond notamment aux interrogations d'autres b-girls, qui craignaient que cette séquence ait des conséquences néfastes à moyen et long terme pour leur discipline.