Yahoo Actualités JO 2024 : j’ai vu (de nouveau) la boxeuse algérienne Imane Khelif gagner et la polémique liée à son genre persister
Je suis retournée à Villepinte, ce samedi 3 août, pour suivre la boxe féminine et, en particulier, le parcours de l'Algérienne Imane Khelif, engagée dans le tournoi des moins de 66 kg. Vous savez, cette sportive au cœur de 1 001 polémiques. Le 1er août, j'avais assisté à sa victoire par abandon face à l'Italienne, provoquant une vague d'indignation et de protestation. Écrivons-le sans fausse pudeur : certains estiment que la boxeuse n'a pas sa place à Paris, car elle serait particulièrement masculine.
Qu'ils s'habituent à sa présence, car elle s'est imposée « par décision unanime » en quarts de finale contre la Hongroise Luca Anna Hamori et, à l'occasion de ces JO de Paris, elle est assurée d'enfiler une médaille autour de son cou. Car, c'est une particularité de la boxe, les deux demi-finalistes, non qualifiées en finale, se voient attribuer le bronze, quelle que soit l'issue du match pour la troisième place.
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« One-two-three-Algérie. » Il y en a des drapeaux algériens à l'Arena Nord. Beaucoup, beaucoup. Au milieu de ces étendards, je repère quelques drapeaux hongrois… Ces supporteurs de Luca Anna Hamori ont beau s'époumoner, on ne les entend pas. Le public a choisi son camp : les applaudissements pour l'Algérienne, les sifflets pour la Hongroise. Autour d'Imane Khelif se joue un imbroglio sans fin, où se mêlent guéguerres entre instances sportives, fierté nationale exacerbée, manque de transparen [...] Lire la suite
