JO 2024: Indochine, Daft Punk, Guetta… Les explications de Victor Le Masne sur les grands absents des cérémonies
Certains des absents remarqués lors des cérémonies d’ouverture ou de clôture des JO de Paris ne se sont pas gênés pour faire connaître leur mécontentement. Le rire gras et gêné du célèbre DJ David Guetta, faussement hilare, dissimulait à peine un ressentiment que traduisait plus nettement l’aigreur de ses propos au micro de Fun Radio. Idem pour Nicolas Sirkis. Le chanteur du groupe Indochine, regrettant tout en ironie de ne "pas faire partie du club", a beau jurer au Parisien qu’il n’est "pas vexé", tout semble indiquer le contraire.
"Il n’y aucun problème avec David Guetta et Indochine", a pourtant assuré Victor Le Masne, le directeur musical des cérémonies des JO, dans l’émission C l’hebdo, sur France 5. "Indochine, c’est un groupe que je respecte énormément, 40 ans de carrière. David Guetta, c’est un des plus grands DJ du monde. Il n’y a aucun sujet là-dessus, je les respecte énormément." Le compositeur de l’hymne des JO a tenté tant bien que mal de justifier l’absence des ces artistes emblématiques.
"One more time" des Daft Punk? "Comme un petit hommage"
"En tant que directeur musical j’essayais de suivre une narration musicale qui elle-même correspond à une narration de Thomas (Jolly, directeur artistique des cérémonies des Jeux) et de ses équipes", a-t-il expliqué. "Il n’y avait pas une place qui correspondait à cette narration. Je fais comme une grande bande son. David Guetta c’est pareil. C’est vrai que dans la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques j’ai décidé de mettre 24 représentants des musiques électroniques, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, il aurait pu y avoir du David Guetta, mais là je crois que l’idée c’était de faire un grand tableau de famille assez pluriel."
Quant aux Daft Punk, séparés depuis 2021 mais pressentis pour jouer durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, et dont le célèbre morceau "One more time" a finalement été entendu à la toute fin des Jeux de Paris, en conclusion des Paralympiques, il était prévu - du moins espéré - qu’ils soient associés aux festivités.
"Les Daft Punk, je suis très admiratif, c’est un groupe fondateur, l’un des plus grands groupes français. Je les ai toujours aimés pour leur radicalité, leur jusqu'au boutisme. Quand ils ont arrêté il n’y avait aucune raison qu’ils dérogent à leur règle, qui est très claire depuis le début. On s’était parlé mais c’était très clair, je n’ai évidemment pas insisté. Par contre, et je les remercie pour ça, je leur ai demandé l’autorisation de mettre 'One more time' à la toute fin comme un petit hommage, ça me permettait de boucler ma boucle de directeur musical."