JO 2024: Fournier s'insurge contre le prix des places "exorbitant" lors de la finale face aux Etats-Unis

La finale des Jeux olympiques de Paris 2024 ne restera pas forcément un bon souvenir pour Evan Fournier, surtout d'un point de vue sportif, puisque les Bleus ont été crucifiés dans le money time par un Stephen Curry des grands soirs (98-87). Un match que le nouveau joueur de l'Olympiacos ne "regardera jamais", a-t-il avoué ce dimanche dans l'émission Stephen Brunch sur RMC. "Quand tu perds des finales, tu n'as pas envie de revenir dessus. Tu as envie d'apprendre mais c'est trop douloureux."

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"Les places partent très vite"

Bien plus que le match, le joueur de 31 ans s'est surtout montré déçu de l'ambiance particulière dans les travées de Bercy, très loin de celle observée lors du quart face au Canada puis en demie contre l'Allemagne. La faute surtout aux prix des places pour assister à la finale du basket. "C'est décevant mais ce n'est pas de la faute des gens. Les places ont été mises en vente il y a très longtemps, à des prix exorbitants", rappelle l'arrière tricolore. "Les gens qui ont de l'argent à travers le monde se disent: 'ça va être l'occasion d'aller voir Stephen Curry, LeBron James, Kevin Durant' en finale des JO. J'espère qu'ils y seront, donc je prends mon billet à l'avance parce que les places partent très vite.'"

"Les montants étaient exorbitants pour nos familles. On a dû sortir des billets, vous vous rendez même pas compte. Pour qu'ils aient des places, mal placées en plus, c'était 5.000 euros la place, derrière un panier, même pas en zone A."

Pour Evan Fournier, l'idéal aurait été de faire comme la finale de volley - remportée par l'équipe de France - à savoir, mettre des prix abordables. Sauf que la réalité économique est tout autre. "On aurait été à la maison et ça aurait été la folie, comme ça a été le cas pour le quart et la demie. C'était un concours de cirsconstances. On nous rabâche que les Jeux olympiques sont pour tout le monde, mais ce n'est pas le cas. C'est un business avant tout. Il y a beaucoup d'argent mis en place pour organiser. Il faut qu'il y ait de l'argent qui rentre et quand tu es un sport principal comme le basket, tu paies cash."

Article original publié sur RMC Sport