JO 2024 : en escrime, des médailles, certes, mais peu d’or

Manon Apithy-Brunet, à droite,  a remporté l'unique médaille d'or française en escrime lors de ces JO.  - Credit:CHINE NOUVELLE/SIPA / SIPA / CHINE NOUVELLE/SIPA
Manon Apithy-Brunet, à droite, a remporté l'unique médaille d'or française en escrime lors de ces JO. - Credit:CHINE NOUVELLE/SIPA / SIPA / CHINE NOUVELLE/SIPA

S'il y a bien un sport pourvoyeur de médailles olympiques en France, c'est l'escrime. Que ce soit au sabre, à l'épée ou au fleuret, les Français ont pris l'habitude de briller arme à la main lors de la quinzaine olympique. Avant la compétition, la présidente de la Fédération française de l'escrime, Brigitte Saint-Bonnet, avait tenu à rappeler « le poids de l'histoire pour l'escrime, sport le plus médaillé des Jeux ». Et de souligner « l'héritage de nos 123 médailles est une fierté et une force dans laquelle nous puisons notre excellence sportive ». De ce fait, « l'objectif annoncé de 8 médailles, dont 4 d'or, est largement à notre portée », pronostiquait-elle.

Avec 7 médailles (une d'or, quatre en argent et deux de bronze), le compte n'y est pas même s'il est loin d'être ridicule. Les escrimeurs français ont pourtant été largement poussés par l'incroyable public venu garnir les tribunes du Grand Palais, écrin d'exception où s'est déroulée la compétition lors de ces Jeux olympiques de Paris 2024. « On a fait de bons Jeux olympiques, ils auraient pu être excellents », a analysé Jean-Yves Robin, le directeur technique national de l'escrime français, qui a tout de même nuancé : « On est un peu en deçà de nos prévisions… Et ça manque d'or. »

Du côté des tableaux individuels, on notera tout de même une vibrante finale franco-française offerte par Manon Apithy-Brunet (médaille d'or) et Sara Balzer (médaille d'argent) au sabre. À l'épée, Auriane Mallo-Breton manquai [...] Lire la suite