JO 2024 : la diva Aya Nakamura met le feu à la cérémonie avec la Garde républicaine
La séquence a été virale. Le 10 mars dernier sur France 5, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, chante « mmm Djadja, mmm Djadja », dans un sourire qui remonte jusqu'à ses oreilles.
Les moqueries tombent par milliers. Parmi les politiques d'extrême droite, on cite, de plateau en plateau, les paroles « vulgaires et impudiques », une moue de dégoût sur les lèvres, comme si celles des grands noms de la chanson française, de Brassens (« Gare au Gorille ») à France Gall (« Les sucettes à l'anis ») en passant par Juliette Gréco (« Déshabillez-moi ») ou Serge Gainsbourg (« Je t'aime… moi non plus »), étaient plus policées.
Le collectif identitaire Les Natifs déroule une banderole : « Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako. » Six personnes sont placées en garde à vue. Côté artistes, de Patrick Bruel à Dadju, on multiplie les soutiens. Rachida Dati, ministre de la Culture, la défend jusqu'à l'Assemblée.
Depuis que le nom d'Aya Nakamura a été soufflé par Emmanuel Macron pour chanter du Piaf à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, toute la France veut donner son avis sur la chanteuse franco-malienne, qui est finalement bien présente ce vendredi soir pour l'événement festif.
Irrésistible
Selon les sondages, sortis après l'annonce de sa probable participation, près de 70 % de nos concitoyens avaient une opinion défavorable sur elle. Cela fait pourtant quatre ans qu'elle est la francophone la plus écoutée dans le monde et qu'elle cumulait, e [...] Lire la suite