JO 2024: choquée par la cérémonie d’ouverture, une entreprise américaine a retiré ses pubs de Paris 2024

Inclusive et très impliquée en faveur de la cause LGBTQ+, la cérémonie d'ouverture des JO 2024 de Paris a reçu de nombreuses félicitations en France et quelques critiques, notamment pour un passage polémique où certains y ont vu une carricature de la Cène.

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La même séquence a entraîné de nombreuses attaques contre les organisateurs de Paris 2024 et au concepteur de la cérémonie, Thomas Jolly et a même été censurée en direct dans certains pays. La compagnie américain C Spire a, elle, annoncé qu'elle retirait toutes ses publicités liée aux Jeux après la soirée inaugurale de Paris 2024 comme l'a repéré le journal Le Parisien.

"Nous avons été choqués par les moqueries de la Cène lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris", a noté le sixième fournisseur d'accès internet aux Etats-Unis. "C Spire retirera ses publicités des Jeux olympiques."

Jolly n'a jamais eu "une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit"

La décision actée par l'entreprise dès samedi lui a valu les félicitations du gouverneur républicain du Mississippi, Tate Reeves. L'homme polique conservateur a ainsi fustigé de voir les organisateurs de Paris 2024 s'en prendre à la religion chrétienne en parodiant la Cène . Des critiques auxquelles Thomas Jolly a répondu dimanche lors de son passage sur BFMTV. Le metteur en scène des cérémonies des JOP 2024 avait démenti s'être inspiré du dernier repas du Christ pour cette séquence qui a fait polémique.

"Ce n’est pas mon inspiration (la Cène). Il y a Dyonisos (Philippe Katerine peint en bleu) qui arrive sur cette table. Il est là parce qu’il est le Dieu de la fête dans la mythologie grecque. Le dieu du vin qui est un des fleurons de la France. Et le père de Sequana, la déesse qui est reliée au fleuve, la Seine", avait ainsi assuré Thomas Jolly. "L’idée était de faire une fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe. Vous ne trouverez jamais chez moi une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Et aussi qui réaffirme les valeurs de notre République, liberté-égalité-fraternité."

Et le metteur en scène de conclure: "Par contre, si on utilise notre travail pour regénérer derrière ce moment d’union à nouveau de la division, de la haine alors qu’elle continue de progresser, alors ce serait très dommage."

Article original publié sur RMC Sport