JO 2024: "C'est extraordinaire", Amélie Oudéa-Castera s'enthousiasme après la victoire de Beaugrand et le pari réussi du triathlon dans la Seine
Tout est bien qui finit bien. Alors que le triathlon masculin, initialement prévu mardi, avait dû être reporté en raison de la qualité de l'eau de la Seine, les signaux étaient au vert ce mercredi matin et les athlètes ont pu se lancer dans le grand bain. Et les femmes ont ouvert le bal, avec la victoire de la Française Cassandre Beaugrand.
"On était aux premières loges et dès l'aurore, on était là dès 6 heures du matin. C'est extraordinaire de la voir comme ça triompher, elle termine par une course magistrale. Ce projet, c'est tellement d'année d'efforts, d'investissements, de rebondissements et d'incertitude jusqu'au bout. Se dire qu'en plus c'est pour une médaille française c'est merveilleux, elle a été impériale", s'est réjoui la ministre des sports Amélie Oudéa-Castera au micro de RMC Sport.
"C'est un grand pays de sportifs, de projets, d'ingénieurs"
Si les fortes précipitations de la nuit ont rendu la route glissante, la pluie s'est arrêtée juste avant le départ. Favorite, Cassandre Beaugrand n'a pas tremblé pour décrocher le premier titre de l'histoire pour le triathlon français aux JO, au terme d'une course dont Amélie Oudéa-Castera se souviendra longtemps. "Elles ont nagé dans la Seine dans un écrin éblouissant, ce vélo qui a été dur, qui a créé ce pack à l'avant qui a été dur à départager. Et après, ce dernier effort (dans le dernier tour) pour enfin créer l'écart. C'est magistral. C'est un grand pays de sportifs, de projets, d'ingénieurs. Quand tout cela est mis ensemble et que tout s'aligne pour les Jeux olympiques, que la France porte avec une ferveur de ce type, c'est extraordinaire. On vit pour ces moments."
Malgré la menace que le triathlon se transforme en duathlon, elle assure que l'organisation est toujours restée confiante. "On savait qu'on serait prêts. Je l'avais toujours dit, on avait réalisé 100% de notre plan d'action, même un peu plus. On savait qu'on était vulnérables à des conditions extrêmes qui se sont produites mais on savait qu'on avait la faculté de résilience grâce aux petites marges de sécurité qu'on avait prises sur le timing.
Alors que les hommes se sont élancés dans la foulée à 10h45, voir les triathlètes nager dans la Seine est tout de même un petit soulagement pour la ministre. "On n'était pas inquiets mais c'est vrai que ça va toujours mieux quand ça se passe", a-t-elle concédé. Il restera un dernier rendez-vous: le 5 août pour le relais mixte.