JO 2024 : le camp Caporal Alain-Mimoun, base et lieu de vie essentiel de Sentinelle

Départ d'une patrouille de Sentinelle depuis le camp Caporal Alain-Mimoun à Paris.   - Credit:Clément Machecourt
Départ d'une patrouille de Sentinelle depuis le camp Caporal Alain-Mimoun à Paris. - Credit:Clément Machecourt

Depuis le 5 juillet dernier, il n'est pas rare de croiser dans le bois de Vincennes et les terrains de sport du 12e arrondissement parisien ou du Val-de-Marne des coureurs aux tee-shirts colorés. Sortant du camp Caporal Alain-Mimoun, des groupes de soldats partent pour un footing aux premières heures de la journée, short et baskets au pied. D'autres, en treillis et entièrement équipés, vérifient une dernière fois leur paquetage et leur arme avant de s'engouffrer dans un véhicule, direction un lieu de patrouille dans Paris ou près d'un site olympique.

L'opération Sentinelle déploie avec les Jeux olympiques 15 000 soldats sur le territoire national, dont 10 000 rien qu'en Île-de-France, en appui des 45 000 policiers et gendarmes. Les premiers sont installés dans une quinzaine de lieux, mais le camp, qui rend hommage au médaillé d'or du marathon des Jeux de 1956 à Melbourne, est de loin le plus grand, avec une capacité d'accueil de 4 500 personnes.

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Buvettes, buanderie et écran géant

« En réalité, on tourne plutôt autour des 3 300 soldats entre les différentes rotations, mais on se laisse une marge s'il faut en accueillir plus », détaille le lieutenant Maude. Il a fallu 65 jours pour bâtir ce camp, idéalement situé à 30 minutes en voiture de chaque site olympique francilien et avec les installations pour l'eau et l'électricité déjà présentes. Les chalets habituellement utilisés pour les [...] Lire la suite