JO 2024 : la Cène « n’était pas mon inspiration », Thomas Jolly défend sa cérémonie d’ouverture

Thomas Jolly a affirmé qu'il ne s'était pas inspiré de la Cène pour imaginer une séquence, devenue polémique, de la cérémonie d'ouverture des JO.  - Credit:CHRISTOPHE PETIT TESSON / EPA
Thomas Jolly a affirmé qu'il ne s'était pas inspiré de la Cène pour imaginer une séquence, devenue polémique, de la cérémonie d'ouverture des JO. - Credit:CHRISTOPHE PETIT TESSON / EPA

Après les vives critiques concernant certains passages de la cérémonie d'ouverture des Jeux, Thomas Jolly a défendu sa création. Le directeur artistique a notamment démenti, dimanche 28 juillet, s'être « inspiré » de la Cène dans l'un de ses tableaux, intitulé « Festivité », qui a choqué l'extrême droite et l'épiscopat catholique. La Conférence des évêques de France (CEF) a, par exemple, déploré samedi « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ».À LIRE AUSSI JO de Paris 2024 : la cérémonie d'ouverture en partie censurée par plusieurs pays

« Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République », a-t-il déclaré sur BFMTV.

Les dieux de l'Olympe, pas la Cène

La séquence qui a créé la polémique commence par l'image d'un groupe à table, dont plusieurs drag-queens, faisant penser à la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres. Sur les réseaux sociaux, certains renvoyaient au tableau Le Festin des dieux, peint au XVIIe siècle par Jan Harmensz van Bijlert et conservé dans un musée à Dijon.

Était-ce la Cène ? Ce n'était « pas mon inspiration », a répondu Thomas Jolly. « Je crois que c'était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là pourquoi ? Parce qu'il est dieu de la fête […], du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve ». « L'idée était plutôt de faire une [...] Lire la suite