JO 2024 (breaking): "Raygun ne mérite pas cet honneur", un artiste critiqué pour son œuvre lumineuse en hommage à l'Australienne

C'est un hommage qui fait réagir. Darren Pearson, artiste de "lightpainting", a immortalisé la routine de breakdance désormais célèbre de la b-girl australienne Raygun, moquée après sa prestation aux Jeux olympiques de Paris. Dariustwin, comme il se fait appeler, a peint 44 images lumineuses individuelles représentant divers mouvements de l'Australienne et les a assemblées dans une vidéo. Celle-ci a été projetée dans le désert californien avec le son de sa performance à la Concorde.

Postée sur le compte Instagram de l'artiste, qui totalise 1,3 million d'abonnés, la création a fait beaucoup réagir... négativement. "Pourquoi ne pas rendre hommage au vainqueur, plutôt qu'à la personne qui s'est littéralement moquée du breakdance?", peut-on lire en commentaire, ou encore "Ugh. J'espère que tu apprécies l'engagement négatif sur ce post".

"Bien plus impressionnant que la performance originale"

"Elle a fait de l'Australie une risée", déplore un internaute, tandis qu'un autre estime qu'"elle doit être tenue responsable d'avoir volé une place aux Jeux olympiques". Pour rappel, Raygun, de son vrai nom Rachael Gunn, s'est fait connaître bien malgré elle après son passage aux Jeux olympiques de Paris. Ses mouvements et pas de danse, peu académiques, lui ont valu moqueries, cyberharcèlement et accusations de triche concernant sa sélection. Elle a été éliminée en phase de poules sans avoir inscrit le moindre point en trois battles.

Tout en critiquant la prestation l'Australienne, de nombreuses personnes ont toutefois salué l'oeuvre de Dariustwin sous le post qui a recueilli 37.000 "j'aime" et 635 commentaires. "C'était bien plus impressionnant que la performance originale", "Raygun devrait te remercier. Tu l'as mise en valeur", "Bien que je trouve que sa performance est une insulte à l'esprit des Jeux [olympiques], votre art est incroyable!!!", ont écrit des internautes.

De son côté, Raygun avait pris la parole sur ses réseaux sociaux pour dénoncer la "haine" dont elle était victime. "Je suis allée aux Jeux olympiques et je me suis amusée, je l'ai fait très sérieusement. J'ai travaillé très dur pour me préparer aux JO et j'ai tout donné, vraiment. J'ai été honorée d'avoir fait partie de l'équipe olympique australienne et de faire partie des débuts du breaking", confiait-elle dans une vidéo sur Instagram, tandis que le comité olympique australien avait confirmé qu'elle avait bien été sélectionnée après une épreuve de qualification.

Article original publié sur RMC Sport