JO 2024 (basket): "Un des meilleurs speechs que j’ai entendus", comment "le discours de bonhomme" de Collet a propulsé les Bleus

Mais qu’a-t-il bien pu se passer en si peu de temps? Comment une équipe à l’agonie face à l’Allemagne il y a quatre jours, à l’occasion du dernier match de poule (défaite 85-71), a-t-elle réussi à se relever pour s’offrir une demi-finale olympique? Ce mardi, devant un public en fusion, l’équipe de France a remporté son quart de finale des JO face au Canada (82-73) en affichant un visage métamorphosé. Et forcément, tout le monde a envie de connaître les raisons de ce soudain déclic.

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Face aux journalistes, dans les entrailles d’un Bercy qui se remettait tout juste de ses émotions, Evan Fournier a donné un début de réponse. "Beaucoup de choses ont été dites ces derniers jours et Vincent (Collet) nous a fait un discours de bonhomme avant le match. Ça nous a galvanisés. Les grandes lignes? Ça, c'est un truc de vestiaire", a souri l’un des cadres des Bleus, auteur d’un shoot monumental dans le money time pour mettre son équipe sur orbite.

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En insérant Guerschon Yabusele dans le cinq majeur, en lieu et place de Rudy Gobert, Vincent Collet a pourtant fait des choix forts sur le plan tactique. Mais le coach des Bleus aurait donc surtout su trouver les mots pour motiver ses joueurs.

"On savait ce qu’on avait à faire. Il a su nous lancer dans le vestiaire", a confirmé Isaia Cordinier.

"Le speech de Vincent? Un des meilleurs que j’ai entendus!", a assuré Nicolas Batum, qui, du haut de ses 15 ans d’expérience en équipe de France, en a pourtant vu passer. "Vincent a ce don de galvaniser le groupe quand il faut dire certaines choses. Et il l’a encore fait. C’est clairement sa victoire ce soir", a tranché l’ailier des Los Angeles Clippers.

Collet: "Je n'ai même pas parlé de basket"

En se présentant devant les médias plusieurs minutes après ses joueurs, le technicien tricolore est un peu plus entré dans le détail de ce fameux discours qui a tout changé. "Je n’ai même pas parlé de basket. Je suis revenu à mon discours d’ouverture du stage par rapport à l’opportunité exceptionnelle qu’on a de disputer les Jeux chez nous et ce que ça signifie dans une carrière et même dans une vie", a détaillé Vincent Collet.

"J’ai dit que c’était un moment qu’il ne fallait pas laisser passer, qu’on était capables d’y arriver", a-t-il expliqué.

"Bien sûr qu’on a raté beaucoup de choses depuis le début de ce stage, on a parfois été en dessous des attentes", a poursuivi le coach tricolore. "Mais on était quand même au rendez-vous qu’on s’était fixé, les quarts de finale. Donc je leur ai dit que tout ce qu’il s’était passé depuis un mois, ça devait nous aider à nous transcender. Après, je ne vais pas tout vous raconter en détail (sourire)." Reste à savoir si les mêmes ressorts seront utilisés dès ce jeudi pour la demi-finale face à l’Allemagne (17h30), avec cette fois-ci une finale olympique comme récompense.

Article original publié sur RMC Sport