JO 2024: avant la Tour Eiffel, que sont devenus les anneaux olympiques des autres villes organisatrices?

Après le succès des Jeux olympiques 2024, la ville de Paris entend conserver les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel. "En tant que maire de Paris, la décision me revient et j'ai l'accord du CIO. Donc oui, ils vont rester sur la tour Eiffel", a annoncé Anne Hidalgo, samedi 31 août.

Cette décision parisienne tranche avec celle prise en 2012 par Londres, qui n'a pas conservé le symbole accroché en haut du mythique Tower Bridge. Idem pour les anneaux exposés à la gare internationale de Saint-Pancras. Avec toutefois une différence: ceux-ci ont été découpés pour les transformer en sièges colorés au sein de la station, afin tout de même de rappeler que la capitale londonienne avait été accueilli les Jeux olympiques pour la troisième fois de son histoire (après 1908 et 1948).

À Stratford, en banlieue est de Londres, les anneaux sont en revanche toujours présents au coeur du Queen Elizabeth Olympic Park, le nom donné au parc olympique qui a été construit pour les Jeux de 2012.

De retour à Atlanta

Dans le reste du monde, d'anciens sites olympiques ont conservé leurs anneaux. C'est notamment le cas du Stade olympique de Montréal (JO d'été 1976), du Parc de Whistler de Vancouver (JO d'hiver 2010) ou encore de l'Arena da Amazônia de Manaus (JO d'été 2016 à Rio de Janeiro). Le logo est aussi installé à Chamonix-Mont-Blanc, où ont été célébrés les premiers Jeux olympiques d'hiver de l'histoire en 1924.

Il y a aussi le cas d'Atlanta. En 2018, soit 22 ans après les Jeux olympiques d'été de 1996, les anneaux ont été réinstallés dans la ville américaine. Ils ont été montés au Parc du Centenaire, là où se trouvait le parc olympique.

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Et puis il y a le cas des immenses anneaux qui ornaient le pont de la baie de Sydney en 2000. Pour des questions logistiques, les autorités australiennes avaient décidé de les stocker dans la petite ville de Goulburn. Mais l'entrepôt dans lequel ils se trouvaient a été vendu. C'est alors que'en 2015, le nouveau propriétaire a décidé de mettre le logo aux enchères sur eBay, comme l'a rapporté la presse locale. Une affaire conclue pour plus de 21.000 dollars australiens (12.800 euros).

Article original publié sur RMC Sport