Yahoo Actualités JO 2024: Anne Hidalgo écrit à Emmanuel Macron pour pérenniser la vasque olympique
"C'est très beau." Près d'une semaine après l'allumage de la vasque olympique, la maire de Paris, Anne Hidalgo, se réjouit, dans un entretien à LCI, de la présence de ce ballon hors du commun dans le jardin des Tuileries.
Nombreux avis positifs
Comme elle l'a déjà évoqué ces derniers jours, l'édile souhaiterait pérenniser la vasque au-delà de la période des Jeux. Étant installée aux Tuileries, jardin propriété de l'État, Anne Hidalgo a ainsi écrit au président de la République.
"C'est un site de l'État, l'avis ou la compétence du maire de Paris n'est pas requis, mais en revanche j'ai proposé évidemment au président de la République d'accompagner, si sa décision était de pouvoir pérenniser cette vasque", explique-t-elle au micro de LCI.
Anne Hidalgo affirme ne pas avoir connaissance de difficultés techniques qui empêcheraient de conserver la vasque au-delà des Jeux olympiques. Mathieu Lehanneur, créateur de la vasque, avait déclaré dans un entretien à RMC: "Je crois qu’elle ne cache pas grand-chose. Effectivement, elle est dans cette perspective avec la pyramide du Louvre, l’obélisque de la Concorde, l’Arc de Triomphe… C’est une suite d’éléments jusqu’à l’arche de La Défense".
La maire de Paris se satisfait aussi de l'emplacement retenu pour l'installation de cette vasque. Au départ, la Cour carrée du Louvre était évoquée, avant que les Tuileries ne soient choisies. "Moi, j'avais plutôt dit aux équipes (...) un endroit plus large, plus vaste, mais à côté du Louvre", se remémore la maire socialiste.
Surtout, c'est depuis les Tuileries qu'est parti le premier ballon des frères Montgolfier. "Finalement, il y a aussi ce rapport à notre histoire collective", ajoute Anne Hidalgo qui rappelle vouloir également garder les anneaux olympiques sur la tour Eiffel.
Le Premier ministre démissionnaire avait, lui aussi, estimé "à titre personnel" que ce "serait une très belle idée" que de conserver la vasque olympique. "Je suis Premier ministre en charge des affaires courantes et donc ce type de décision appartiendra très probablement à mon ou ma successeure en lien avec la ville de Paris", avait affirmé Gabriel Attal.
