JO 2024: écran géant, animations et David Douillet... A la Villette, on s'ambiance déjà au Club France

Il est environ 13 heures dans la Grande Halle de la Villette, et soudain, une clameur. Sur l'écran géant, au bout de la grande scène, le judoka français Luka Mkheidze vient de dominer le Sud-Coréen Kim Won-jin sous les sifflets (de joie) et les applaudissements. Nous ne sommes qu'au coup d'envoi des JO et de cette première journée d'épreuves, mais plusieurs centaines de curieux sont massés à l'intérieur du Club France. Déjà chauffés par l'événement, et les performances des athlètes français en format XXL.

"On a une copine qui nous a bien vendu le site", témoigne la vocale Marion, une Toulousaine venue avec sa sœur Sarah et sa colocataire Claire-Marie. "On est là pour profiter de l'ambiance et partager avec tous les gens qui sont fans des JO. Avec l'écran, c’est quand même plus sympa qu’à la maison. Tout le monde suit en même temps, tout le monde est à fond..."

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"Il y a plein de sports qu’on ne connait pas, mais on arrive à vibrer pour tout"

À ses côtés, Claire-Marie confie une petite passion pour l'aviron. Ça tombe bien, puisque sur scène, la rameuse française Hélène Lefebvre fait justement son apparition. Histoire de présenter un peu sa discipline, de donner rendez-vous pour les prochaines épreuves, et de faire monter la sauce, toujours un peu plus.

Mais pour Marion, comme Sarah, l'évènement du jour, c'est bien le rugby à 7, et la bande à Antoine Dupont. "C’est aussi pour ça qu’on est venues aujourd’hui", poursuit-elle. "On savait que les Français seraient peut-être en finale, et déjà qu’il y aurait la demie. Et puis on découvre le reste. C’est ça aussi la magie des JO, il y a plein de sports qu’on ne connait pas, mais on arrive à vibrer pour tout."

"Ça va être notre base arrière"

Quelques mètres plus loin, plusieurs personnes s'agglutinent, façon aquarium, devant une vitre. Derrière, le studio RMC, spécialement monté dans la Grande Halle pour ces Jeux. Et surtout... un certain David Douillet. De dos mais tout de même mitraillé par les appareils photo.

Thierry, venu de Lille, espère pouvoir croiser le double champion olympique après son intervention au micro. Mais il n'est pas venu spécialement pour ça. "On a fait des épreuves ce matin, on était au badminton, c’était grandiose. Et là on avait un trou dans le programme", raconte-t-il. "On s’est dit 'tiens, on va pouvoir aller au club France voir ce qu’il se passe, mater les épreuves'. Et puis il pleut, et on voulait voir le contre-la-montre en cyclisme, on s'est dit qu’on serait mieux ici à l’abri qu’en dehors. Le Club France, ça va être notre base arrière, on a acheté des billets en amont, on viendra quand on peut."

Si l'entrée sera gratuite pendant les Jeux paralympiques, il faut en effet réserver son billet à cinq euros pendant les JO. Un tarif relativement abordable, qui a motivé Bruno, un Parisien, à faire le court déplacement avec son fils Charlie. "Ça lui fait comprendre que c’est un moment particulier", glisse le papa. "Il n’a que 9 ans, mais des Jeux à Paris, ça n’arrivera probablement qu’une fois dans sa vie, donc je veux qu’il ait des souvenirs. Et puis là, les activités en extérieur ont l’air en pause à cause de la pluie, mais je vois qu’il y a pas mal de choses à faire dedans aussi."

Les stands des entreprises et institutions partenaires proposent en effet une multitude d'animations, de la boule lyonnaise aux petits jeux de motricité et de réflexe. Outre les 300 heures de direct à l'écran pendant les Jeux, des initiations à tout un catalogue de sports (skateboard, stand up paddle, tir, squash...) sont également proposées. Et côté ambiance, les soirées s'annoncent encore plus animées. Avec le défilé, chaque jour, des médaillés français, et des concerts pour clore les festivités. Au programme ce samedi soir: un certain Bob Sinclar.

Article original publié sur RMC Sport