Jeux paralympiques : symbole de résistance, le podium séparé par la guerre

Quand la guerre s’invite dans le sport. Le Biélorusse Ihar Boki a décroché son quatrième titre paralympique sur le 50 m nage libre, devant trois Ukrainiens, dont Illia Yaremenko et Oleksii Virchenko. Cependant, la cérémonie de remise de médailles ne s’est pas déroulée comme prévu : les deux athlètes ukrainiens ont refusé de prendre la photo finale sur le podium avec l’athlète Biélorusse.

Juste après l’hymne paralympique, sous l’immense drapeau AIN symbolisant les athlètes neutres - désignation officielle des sportifs russes et biélorusses admis aux Jeux Paralympiques -, Ihar Boki, vêtu de violet a été ignoré par les deux athlètes ukrainiens qui ont préféré s’enlacer entre eux.

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Ihar Boki est devenu le para-athlète le plus titré de l’histoire en remportant 20 titres paralympique, égalant ainsi la para-nageuse française Béatrice Hess.

Lors de cette édition, pour la première fois, le selfie entre les trois nageurs n'a pas eu lieu. Cet acte renvoie directement à l'invasion russe de février 2022 où la Biélorussie est l'un des principaux partenaires de la Russie contre l'Ukraine.


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