Jeux paralympiques : le rôle méconnu des « chevaux amis » lors des épreuves de dressage
C’est une tradition à laquelle les cavaliers sont très attachés. En 1996, lorsque le para-dressage a fait son apparition aux Jeux paralympiques d’Atlanta, l’usage voulait que les cavaliers tirent au sort leur monture quelques jours seulement avant leur représentation (comme c’est toujours le cas en pentathlon). Et les chevaux mis à disposition des athlètes venaient souvent de petits clubs locaux et n’étaient pas toujours habitués à la compétition.
Une situation qui pouvait engendrer un grand stress à la fois pour le cavalier et pour l’animal le jour de la compétition. En 2004, pour les Jeux d’Athènes, les organisateurs avaient eu l’idée d’introduire un « cheval ami » ou « de compagnie » dans la carrière afin d’apaiser le couple durant son épreuve. Ce dernier était accompagné d’un soigneur bénévole et était généralement placé à un endroit jugé inconfortable par le cavalier.
Une tradition qui perdure
Aujourd’hui, cette règle du tirage au sort n’existe plus, mais les cavaliers ont décidé de garder la tradition du « cheval de compagnie ». Et pour que le clin d’œil à l’histoire soit parfait, chaque année, certains pays se mettent même d’accord pour partager ou se prêter cet équidé de l’apaisement. Leur emplacement est, lui, fixé en amont par le président du jury, généralement à l’extrémité A de la piste pour donner aux chevaux une confiance supplémentaire au moment de leur entrée.
À lire aussi L’histoire bouleversante du cheval de Stéphane Landois, médaillé d’argent au...