Jeux paralympiques de Paris : une ferveur à la hauteur

Des applaudissements polis puis des cris d’encouragement, francs et massifs quand les nageurs néerlandais, anglais ou chinois s’élancent dans les bassins. Mais une vraie effervescence, des décibels à plein tubes, des prénoms scandés à l’unisson et le retour des « têtes géantes », les portraits XXL en carton, des athlètes, quand les Français, hier Alex Portal et Hector Denayer entrent en piste… La Paris Défense Arena si incandescente lors des exploits de Léon Marchand début août est redevenue, par instants, la « bombonera » du cœur de l’été.

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Des stades pleins

Certes, il est illusoire de comparer la décade paralympique à la quinzaine des Jeux. L’ambiance n’est pas tout à fait la même. Les tribunes sont quasi pleines, même lors des sessions du matin. Mais les spectateurs s’avouent un peu désarçonnés par la multiplicité des catégories : 18 classes de handicap par exemple pour la nage libre et un système de points complexe pour les relais. Pourtant les gimmicks qui ont si bien fonctionné lors des JO comme le karaoké géant, ou le carré des supporters… marchent toujours. Les nageurs tricolores apprécient. Médaillé d’or, lors de la première journée, Ugo Didier a insisté sur l’apport décisif du public. Alex Portal, en argent jeudi et bronzé a répété qu’il a « senti la foule ».

Plus de 2 millions de billets vendus

Avec plus de 2 millions de billets vendus, un enthousia...


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