Jeux paralympiques : l’histoire tragique de Cassius

BoomBass (Hubert Blanc-Francard) and Philippe Zdar (Philippe Cerboneschi) au Nice Jazz Festival, en 2014.  - Credit:BEBERT BRUNO/SIPA / SIPA
BoomBass (Hubert Blanc-Francard) and Philippe Zdar (Philippe Cerboneschi) au Nice Jazz Festival, en 2014. - Credit:BEBERT BRUNO/SIPA / SIPA

2019. Un jour d'août, le 19. Dans le 18e arrondissement, rue Caulaincourt. Il est 17 h 40 quand un homme chute d'un balcon, surpris par la rupture du garde-corps. Philippe Cerboneschi, dit « Zdar », meurt sur le coup, à l'âge de 52 ans.

Comment raconter l'histoire de Cassius, qui s'est produit ce dimanche 8 septembre à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Paris 2024, sans commencer par sa fin tragique ? Le duo pionnier de la French Touch venait tout juste de fêter son vingtième anniversaire et avait, dans sa besace, des projets à revendre. Mais cette disparition soudaine signe la fin du groupe et sa deuxième moitié, Hubert « BoomBass » Blanc-Francard, en reste encore inconsolable.

POV : tu es la Phryge et tu t'ambiances sur "Cassius 1999" ❤️@francetvsport #paris2024 pic.twitter.com/u2QpeRnqvp

— France tv (@FranceTV) September 8, 2024

Cette année-là, donc, la fin de l'été était drapée d'obscurité. Le 21 août 2019, deux jours après le drame, le duo devait sortir Dreems, un album dansant et solaire tout juste composé et enregistré en trois mois avec la volonté de renouer avec le succès – le précédent, l'ambitieux Ibifornia, a connu un succès modéré. Les titres portent ainsi le sceau de leurs débuts, celui de la musique d'instinct, du rythme qui claque et des notes qui entêtent.

Une histoire de joints

Parler des premières années de Cassius, c'est faire le récit d'une rencontre et d'une évidence, celles entre Hubert et Philippe, et évoquer… une h [...] Lire la suite