Jeux paralympiques : Fleur Jong, la girafe aux lames de guépard

Ce samedi, au Stade de France, la diva du saut, amputée des deux jambes et équipée de prothèses inspirées des pattes arrière du guépard, a fait des étincelles dans sa spécialité, l'épreuve du saut en longueur dans la catégorie T64 (destinée aux athlètes avec une déficience de la partie inférieure d'une jambe, ou l'absence d'une ou des deux jambes au-dessous du genou). Et toujours avec ce sourire lumineux qui la caractérise.

« Vous savez, ce sont des semaines de travail acharné, souvent dans l'ombre, loin des projecteurs des grands stades. Il faut rendre l'entraînement fun, s'entourer de personnes qui non seulement vous soutiennent dans l'effort, mais qui partagent aussi avec vous des moments de rire et de complicité », confie-t-elle au Point.

Le saut le plus long du parasport

Il faut la voir lors de sa course d'élan, avec ses foulées bondissantes portées par ses jambes fuselées, dans son envol puissant et sa réception dans le sable. À 28 ans, Fleur Jong peut s'enorgueillir d'être la femme qui a réalisé le saut le plus long de sa catégorie, avec une performance de 6,53 mètres, soit 37 centimètres de plus que lors des Jeux de Tokyo. Elle s'impose largement, laissant sa compatriote Marlene van Gansewinkel décrocher l'argent avec un record personnel de 5,87 mètres, et l'Américaine Beatriz Hatz terminer troisième avec un saut de 5,38 mètres.

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