"J'espère que Kinder va sponsoriser la boccia", l'espoir d'Aurélie Aubert lors des Jeux paralympiques proche d'aboutir

Aurélie Aubert est championne paralympique de boccia et fan de chocolat. Invitée de l'émission "Quels jeux" (la déclinaison sportive de l'émission "Quelle époque" pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris), la Française en avait profité pour faire un appel à Kinder.

Alors qu'étaient évoqués les 80.000 euros qu'elle allait toucher pour avoir décroché la médaille d'or, l'un des journalistes sur le plateau avait plaisanté qu'elle pourrait s'acheter "plein de chocolat". "J'espère que Kinder va sponsoriser la boccia", avait-elle alors lancé.

La séquence, publiée sur le compte X (anciennement Twitter) de l'émission, a été visionnée par la marque. "Aurélie, chez Kinder et Ferrero, nous sommes émus et fiers d'avoir pu suivre ton parcours, de tes débuts (avec nos Schoko-Bons) jusqu'à cette incroyable réussite. Regarde vite tes DM Instagram", avait répondu Kinder France.

Quelques jours après, sur BFM Normandie, la joueuse de boccia de 27 ans avait révélé avoir en fait relevé une sorte de pari: "Pour la petite anecdote, c'est ma team manager qui m'a dit 'tu n'es pas capable de demander à Ferrero de te sponsoriser' et je lui ai dit 'tu verras'. Sur le plateau de Léa Salamé, on m'a branchée là-dessus et j'en ai profité pour faire cette annonce."

Les Shocko-Bons pour lui faire pratiquer la boccia

A nouveau invitée de l'émission samedi, Aurélie Aubert a pu donner des nouvelles. Et la magie des Jeux semble continuer d'opérer. "Ils sont venus me voir il y a une semaine et on doit se rencontrer dans pas très longtemps. Normalement c'est bien parti", s'est-elle enthousiasmée à propos d'un éventuel partenariat.

Vainqueure de la médaille d'or de boccia BC1 en s'imposant 5-4 contre la Singapourienne Jeralyn Tan Yee Ting (2e mondiale), Aurélie Aubert a apporté à la France sa première breloque de l'histoire dans la discipline. Et si cet exploit a été rendu possible, c'est en partie grâce à des... Schoko-Bons, qui lui ont donné goût à ce sport.

A ses débuts, alors qu'elle était âgée de 12 ans, "elle n'aimait vraiment pas la boccia, elle ne voulait pas faire de sport", avait révélé son assistante et coach, Claudine Llop, au micro de BFM Normandie. "La team manager qui travaillait avec moi à l'époque mettait des Schoko-Bons sur le terrain et elle leur disait 'si tu touches le Schoko-Bons, tu l'auras'." Une méthode qui a changé la vie d'Aurélie Aubert.

Article original publié sur RMC Sport